Le Real Madrid vers une révolution du mercato selon l’intelligence artificielle | OneFootball

Il s’appelle PLAIER, et il ne parle pas du Real Madrid avec les émotions, mais avec les données. Ce système d’intelligence artificielle, alimenté par plus de 300 000 profils issus de 200 pays, a identifié pour le média MARCA les joueurs les plus compatibles avec l’ADN du club madrilène. Une analyse chirurgicale post-Arsenal, où tactique, rendement individuel et compatibilité collective sont les trois piliers du diagnostic. Et les pistes qui en ressortent en disent long sur les besoins réels du club.

Des latéraux plus tranchants, un milieu plus créatif

Le Real Madrid veut moderniser ses couloirs. À droite, trois noms reviennent : Reece James (Chelsea), Trent Alexander-Arnold (Liverpool) et Josip Stanisic (Bayern). Des joueurs tournés vers l’attaque, capables de créer des décalages dans une équipe qui manque parfois d’amplitude. Si l’option Alexander-Arnold pourrait séduire pour son coût nul, PLAIER juge Reece James plus complet, notamment dans les duels et la couverture défensive.

Côté gauche, Zinchenko (Arsenal) se distingue par sa polyvalence, Mittelstädt (Stuttgart) impressionne en Bundesliga, et Lewis Hall (Newcastle) incarne une promesse anglaise à fort potentiel. Mais au-delà des côtés, c’est surtout dans l’entre-jeu que le Real Madrid cherche son futur métronome. Avec Kroos à la retraite, l’IA suggère Bruno Fernandes, James Maddison et Joey Veerman. Trois milieux capables de dicter le tempo, d’organiser le jeu et d’apporter dans les 30 derniers mètres.

Succession offensive : relayer Vinicius, doubler les ailes

Vinicius Jr. est peut-être le joueur le plus « in-remplaçable » de l’effectif selon PLAIER. Mais si jamais il devait être ménagé ou épaulé, trois profils émergent : Jeremy Doku (Manchester City), Luis Sinisterra (Bournemouth) et Alejandro Garnacho (Manchester United). Des ailiers explosifs, tous capables de percuter balle au pied, de créer des déséquilibres… et d’apporter un vrai souffle dans le couloir gauche.

Sur le flanc droit, le système mise sur la jeunesse et la percussion : Noni Madueke (Chelsea), Estêvão (Palmeiras) et Bukayo Saka (Arsenal). Des joueurs créatifs, capables de faire basculer un match à eux seuls, tout en s’adaptant à une structure collective.

Au Real Madrid, la révolution pourrait donc passer par des algorithmes. Non pas pour remplacer le flair d’un scout ou la sensibilité d’un entraîneur, mais pour affiner, valider ou même anticiper. Parce qu’à Madrid, chaque erreur coûte cher. Jovic ou Hazard peuvent témoigner. Et surtout, chaque signature est une pièce maîtresse de l’échiquier galactique.

Walid Soltani