Léo Jardim (ex-LOSC) interrompu par une fusillade en pleine interview au Brésil | OneFootball

Alors en pleine interview au sein de leur centre d’entraînement, une poignée de joueurs de Vasco de Gama, dont l’ancien du LOSC Léo Jardim, ont été interrompus par des coups de feu ce mercredi.

Cela pourrait faire frémir n’importe quel footballeur européen, quand d’autres laissent échapper un sourire, voire un rire, nerveux. Plusieurs joueurs du club brésilien de Vasco de Gama ont été, ce mercredi 21 mai, brutalement interrompus lors d’entretiens accordés aux médias brésiliens par des tirs. Des coups de feu ont été entendus à proximité du centre d’entraînement où échangeaient Philippe Coutinho et Léo Jardim, ancien gardien du LOSC, avec leurs interlocuteurs.

Du haut de ses 30 ans, Léo Jardim engrange un temps de jeu conséquent depuis son départ du LOSC (janvier 2023). Il a déjà disputé 134 rencontres sous les couleurs de Vasco de Gama, club où évolue également un certain Dimitri Payet.

Des scènes « habituelles »

« On s’habitue, malheureusement. Ce n’est pas la première fois », rigolait nerveusement Léo Jardim auprès des journalistes de Globo Esporte. Le centre d’entraînement Moacyr Barbosa se situe dans la région de la Cidade de Deus, dans la zone ouest de Rio de Janeiro, où se déroulent depuis plusieurs jours de vastes opérations de police. Celles-ci font suite au décès de José Antonio Lourenço (39 ans), abattu dans la matinée de ce lundi (19) lors d’une diligence effectuée à l’une des adresses visées par une opération du commissariat de police des consommateurs (CORE). Des entreprises sont accusées de vendre de la glace contentant de l’eau contaminée.

L’ambiance est, depuis, évidemment tendue. Si le commerce a repris ses activités, une trentaine d’établissements scolaires privilégient les cours à distance par mesure de précaution. Le gouverneur de Rio de Janeiro, Claudio Castro, a déclaré qu’il avait ordonné à la police de « ne pas quitter » la Cité de Dieu jusqu’à ce qu’ils trouvent les responsables de la mort du policier. « La perte de l’un des nôtres sera toujours ressentie avec douleur, mais cet acte lâche ne restera pas impunie. La réponse sera donnée en conséquence », avait-il lancé. La tension ne paraît pas prête de s’atténuer.