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·13 December 2025

« Les chiffres sont parlants » : et si la Juventus avait viré trop rapidement Thiago Motta ?

Article image:« Les chiffres sont parlants » : et si la Juventus avait viré trop rapidement Thiago Motta ?

Comme le raconte le Corriere dello Sport, un an après l’ère Thiago Motta, la Juventus découvre avec amertume que « c’était mieux quand ça allait moins bien ». À la 14e journée de la saison passée, Motta – pourtant critiqué pour ses nombreux matchs nuls – occupait la 6e place avec 26 points, restait invaincu, affichait une défense solide (8 buts encaissés) et un retard limité sur le Napoli leader. Son licenciement, intervenu plus tard, s’inscrivait dans un contexte finalement moins alarmant que celui d’aujourd’hui.

La situation actuelle héritée par Luciano Spalletti apparaît bien plus complexe. La Juve est désormais 7e avec 23 points, déjà distancée de huit longueurs par le duo Conte–Allegri. Les chiffres sont parlants : moins de buts marqués (18) et presque le double encaissé (14). La défense vacille, parfois même face à des adversaires modestes, et l’équipe semble sujette à des « black-out » soudains, comme l’a reconnu Lucio. Fragilités structurelles, manque de confiance, pression d’un public exigeant et nostalgique d’un passé glorieux pèsent lourdement sur des joueurs souvent crispés.


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Spalletti, fidèle à sa réputation, refuse les excuses. Convaincu des ressources de son groupe, il mise sur l’estime de soi et le travail. Son discours reste constant : courage, précision, jeu rapide, intensité. « Les chevaux sont là, il faut les faire galoper », répète-t-il, cherchant à libérer le potentiel d’une équipe encore trop discontinue.

Sur le plan tactique, les limites de l’effectif contraignent l’entraîneur à maintenir une défense à trois centraux, en attendant le retour de Bremer. Koopmeiners aide à la relance, mais l’équilibre reste précaire. La défaite contre Naples a rappelé à Spalletti le poids symbolique d’un revers à Turin.

Les statistiques Opta confirment le malaise : trois défaites lors des cinq derniers déplacements, une anomalie inquiétante. La Juventus est à un tournant, sommée de se réinventer pour ne pas rester prisonnière de ses contradictions.

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