Le 11
·14 December 2025
Les notes de AJ Auxerre – LOSC : André homme providentiel, Mbemba malheureux

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·14 December 2025

Victorieux d’un match au scénario improbable (3-4), le LOSC a pu s’en remettre à son capitaine pour venir à bout d’Auxerre, ce dimanche. Et ce malgré de nombreuses erreurs individuelles. De 4 à 7, découvrez nos notes après ce match comptant pour la 16e journée de Ligue 1.
Dans la tempête auxerroise, le capitaine a tenu le gouvernail et montré la voie. Auteur du but de la victoire grâce à un coup de tête rageur (3-4), avec un timing de saut dont il a le secret, Benjamin André (7) avait donné le la tout au long de la rencontre, à l’image de cette agressivité impressionnante qui a contribué à faire du LOSC un rouleau-compresseur en début de match. Le leader des Dogues a bien tenté de faire de la prévention auprès de ses ouailles pour mieux maîtriser la rencontre, en vain, et il a également provoqué le carton rouge de Clément Akpa (60′) très intelligemment pour rééquilibrer les débats à 10 contre 10.
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Soriba Diaoune (non noté) va commencer à donner de sérieux maux de têtes à Bruno Genesio. Remplaçant d’un Olivier Giroud décevant (voire plus bas) et qui paie certainement l’enchaînement des matches, le jeune attaquant de 18 ans a réalisé une nouvelle entrée positive à Auxerre en optimisant parfaitement son quart d’heure de jeu. Et, surtout, en inscrivant un but spectaculaire. Touché dans la densité aux abords de la surface, le Franco-Guinéen a percé la défense auxerroise, s’est excentré dans la surface, avant de repiquer sur son pied et d’ajuster une merveille de frappe enroulée dans le petit filet opposé (2-3, 80′), le tout au milieu de quatre Auxerrois. Un sérieux message envoyé.
S’il a encaissé trois buts, Berke Özer (6) n’aura pas grand-chose à se reprocher (0,37 but évité). Dans la lignée de ses dernières semaines, le Turc a pondu une nouvelle performance encourageante, notamment lorsque l’AJA poussait fort autours de la mi-temps (16′, 29′, 37′, 47′). Logiquement pris par le superbe coup de tête de Sinayoko (1-1, 57′) et le but contre son camp de Mbemba (1-2, 66′), on ne lui en voudra pas non plus de ne pas avoir arrêté le septième penalty de la saison (3-3, 83′). Le LOSC le remerciera en revanche d’avoir été encore rassurant dans un temps additionnel sur un fil, avec plusieurs sorties et parades bienvenues.

Dave Winter/FEP/Icon Sport
Peut-être pénalisé pour cette prise de risque qui aurait pu coûter un but (37′), Osame Sahraoui (6) a été remplacé dès la pause par Bruno Genesio pour réorganiser son équipe à dix. Mais la première période du Marocain n’en avait pas moins été positive. Agressif sans ballon et très actif au pressing, il est l’une des causes majeures de la très bonne entame du LOSC. D’autant que l’ailier gauche est directement impliqué sur l’ouverture du score avec cette bonne combinaison avec Olivier Giroud qui débouche sur le but d’Hakon Haraldsson (5), assez effacé après son but (0-1, 9′) et décalé dans le couloir gauche à la pause.
Entré à la pause pour compenser l’expulsion logique d’un Nathan Ngoy (non noté) manquant cruellement de maîtrise sur son tacle (38′), Chancel Mbemba (4) n’a pas été beaucoup plus inspiré. S’il a été serein sous pression (56′) et juste dans la couverture (65′), l’ancien Marseillais a mis en grande difficulté les siens avec ce dégagement totalement manqué, pris du genou et qui finit malencontreusement dans ses propres buts (2-1, 66′). Un geste qui aurait pu coûter très cher au LOSC.
Lire aussi : AJ Auxerre – LOSC : « La victoire d’un groupe aux valeurs incroyables », la réaction d’Olivier Létang
Contraint d’enchaîner en l’absence d’Hamza Igamane, Olivier Giroud (4) affiche, bien logiquement à 38 ans, ses difficultés face à la cadence infernale à laquelle le LOSC s’expose. Juste dans sa remise qui mène à l’ouverture du score (0-1, 9′), le meilleur buteur de l’histoire des Bleus a par la suite très peu pesé, n’étant jamais en position de frappe (0 tir), malgré un match dans le match acharné avec Sinaly Diomandé qu’il n’a pas toujours dominé (8 duels remportés sur 16). Remplacé par un Soriba Diaoune décisif (74′), il est apparu avec une cheville gauche strappée et placée sous la glace. Signe que la trêve hivernale se fait plus que jamais attendre.
Enzo PAILOT
Özer (6), Meunier (5), Ngoy (non noté), Mandi (5), Perraud (5), Bentaleb (6), André (7), Mbappé (5), Haraldsson (5), Sahraoui (6) puis Mbemba (4), Giroud (4)
Crédits photo : Dave Winter/FEP/Icon Sport









































