Les notes de AS Monaco – RC Lens : un Thauvin de classe internationale, Édouard et Saïd à plein régime

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le11

·8 November 2025

Les notes de AS Monaco – RC Lens : un Thauvin de classe internationale, Édouard et Saïd à plein régime

Au terme d’une soirée quasiment parfaite, le RC Lens a écrasé l’AS Monaco (1-4), ce samedi soir, avec un tas d’individualités à la fête dans ce collectif si bien rodé. De 6 à 8, découvrez nos notes après cette rencontre de la 12e journée de Ligue 1.

L’homme du match

Si son mois d’octobre a été largement en deçà des attentes et justifie sa logique non-convocation en équipe de France, Florian Thauvin (8) a livré une performance majuscule deux jours après l’annonce de la liste de Didier Deschamps. Fer de lance du RC Lens, il a été de toutes les situations dangereuses et double passeur décisif. Il lance d’abord Mamadou Sangaré d’un superbe long ballon dans la profondeur (1-3, 45+3′), après un corner parfaitement botté pour Wesley Saïd (1-4, 61′). Sans oublier son superbe travail sur l’ouverture du score (0-1, 21′). Dans cette soirée rêvée, il ne lui aura finalement manqué que le but, qu’il a souvent cherché. En vain.

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Les satisfactions

Plutôt deux fois qu’une. Déjà buteur contre Lorient le week-end passé, Wesley Saïd (8) y est cette fois allé de son doublé. Après un excellent appel dans l’espace et une finition surpuissante pour redonner l’avantage au RC Lens (1-2, 40′), l’attaquant lensois et son mètre 71 ont été plus prompts et plus intelligents que tout le monde pour couper la trajectoire au premier poteau et sceller le sort de ce match (1-4, 61′). Très actif avec et sans ballon, il aurait même pu alourdir la note et obtenir un splendide triplé tant il a été dans tous les bons coups (39′, 54, 60′).

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Si Odsonne Édouard (7) n’en est qu’à 70% de ses capacités, qu’en sera-t-il à 100% ? Désormais installé pour de bon à la pointe de l’attaque du RC Lens, il a été l’un des grands artisans d’une première période charnière peut-être référence cette saison. L’avant-centre trouve d’abord le poteau d’une tête bien placée (9′) avant d’être à l’affût pour ouvrir le score en vrai renard des surfaces (0-1, 21′). L’ex-Parisien a aussi été très à l’aise dans le jeu combiné (60′), à l’image de cette merveille de passe décisive en termes de timing et de dosage (1-2, 40′). Moins en vue en seconde période, il est remplacé par Rayan Fofana (72′) qui manque un cadeau de Matthieu Udol (81′).

Ce duo Adrien Thomasson (7) – Mamadou Sangaré (7) sera-t-il un jour décevant ? Tous deux d’une activité folle, le double-pivot lensois a encore brillé dans tous les compartiments du jeu. Le premier n’a jamais cessé d’harceler les Monégasques et de combler les brèches grâce à son exceptionnel volume de jeu, qui lui a peut-être causé un petit manque de lucidité dans la surface adverse (78′) après avoir sauvé le RC Lens dans la sienne (64′). Le Malien, lui, n’aura pas manqué de justesse à l’heure de conclure la contre-attaque lensoise d’un superbe enchaînement (45+4′). Juste avant, il avait provoqué le carton rouge sévère de Folarin Balogun (45′), après avoir concédé un penalty qui l’était tout autant (1-1, 37′).

Anthony Bibard/FEP/Icon Sport

Matthieu Udol (7) ne laisse quasiment plus son couloir gauche à Deiver Machado, pourtant titulaire historique du poste, et l’on comprend pourquoi. Comme chaque week-end, l’ancien Messin a affiché une activité exceptionnelle des deux côtés du terrain, n’étant jamais pris dans son camp et se montrant impactant dans celui de Monaco. Sa qualité d’appel et de centre aurait pu être récompensée par une passe décisive, voire deux, mais Wesley Saïd (43′) et Rayan Fofana (81′) ont successivement gâché l’offrande. D’une santé de fer, il n’a même pas cédé sa place de toute la rencontre.

Robin Risser (7) a stoppé un penalty (90+3′) – en suivant le conseil d’un certain Jean-Louis Leca – qui aurait de toute façon relevé de l’anecdote, mais cela raconte le sentiment d’invincibilité transpirant de Sang et Or à qui il ne pouvait définitivement rien arriver. Car malgré une mi-temps à 11 contre 10 et une domination globale, le RC Lens a tout de même concédé 2,83xG et eu besoin de son gardien pour parfaire la fête du soir. Avec ses cinq arrêts, le portier lensois a évité 1,2 but (PSxG). Et personne ne lui tiendra rigueur de cette relance manquée (64′), à l’image de cette communion avec les siens et un stade qui chantait son nom après le penalty arrêté.

Enzo PAILOT