Le 11
·5 December 2025
Les notes de LOSC – OM : Ethan Mbappé inarrêtable, Bentaleb inspiré

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·5 December 2025

Dans un choc en très haute altitude, le LOSC a disposé de l’OM (1-0), ce vendredi soir, notamment à la faveur d’ailiers inspirés et d’un entrejeu au four et au moulin. De 4 à 8, découvrez nos notes après ce match comptant pour la 15e journée de Ligue 1.
Qu’importe le temps de jeu, qu’importe le niveau d’adversité, Ethan Mbappé (8) ne cesse d’impressionner. Déjà passeur décisif sur ses deux dernières entrées en jeu (Dinamo Zagreb, Le Havre), ce jeune homme de grands rendez-vous a cette fois été buteur en maîtrisant le long ballon millimétré de Nabil Bentaleb (voir ci dessous) et en se déjouant de Rulli (1-0, 10′). Très utile et agressif défensivement, il est aussi passé à une belle parade du gardien marseillais d’une nouvelle passe décisive (27′). Le tout pour la troisième titularisation de sa carrière avec le LOSC, après Dortmund la saison passée. Un homme de grands rendez-vous qui ne fait décidément pas son âge, et logiquement acclamé à sa sortie (70′).
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Premier gagnant de la suspension d’Ayyoub Bouaddi, expulsé au Havre, Nabil Bentaleb (7) a parfaitement rendu la confiance de Bruno Genesio. Très actif et combattif au milieu, à l’image de cette intervention musclée qui a fait rugir Pierre-Mauroy (67′), le milieu algérien a aussi été passeur décisif d’un délicieux long ballon dont il est certainement le seul à avoir le secret dans l’entrejeu lillois. Sa maîtrise technique et son impact physique ont été un précieux alliage dans l’approche plus défensive que d’habitude du LOSC.
Jamais mis à contribution jusqu’au dernier quart d’heure, Berke Özer (7) n’avait visiblement pas besoin de chauffer les gants pour se montrer déterminant. Le portier du LOSC a été le seul à s’interposer sur le rush solitaire de Mason Greenwood, auteur d’une frappe puissante et précise, mais qui voyait le poignet éminemment ferme du Turc remporter la bataille (76′). Une parade impressionnante et presque inespérée, au point de lui valoir toute l’ovation d’un Pierre-Mauroy pourtant défiant à son égard depuis son arrivée. Juste avant de repousser la frappe lointaine de Kondogbia, alors que le public lillois n’était pas encore pleinement calmé (78′).

Philippe Lecoeur/FEP/Icon Sport
S’il a eu un certain déchet technique, Benjamin André (6) a donné le la dans l’engagement et l’impact au duel. Encore une fois âme du LOSC, le capitaine a multiplié les interventions défensives autoritaires (1′, 37′, 67′) et dirigé l’animation défensive des siens. Pour preuve, il a rayonné dans le duel, remportant 10 des 12 qu’il a eu à disputer – plus haut total de la rencontre – sans commettre la moindre faute. En bref, un rôle presque ingrat mais capital dans un match où les Dogues n’ont “que” 42% du temps le ballon.
Les semaines passent et se ressemblent pour Osame Sahraoui (6). En dépit d’un pubis régulièrement douloureux, le Marocain ne ralentit pas la cadence et maintient une forme éclatante avec le LOSC. Tout de suite dans le ton du rendez-vous, l’ailier gauche a fait de très nombreuses différences par le dribble (3′, 5′) et a rendu fou ses adversaires, à l’image de cette action où il se joue d’une facilité déconcertante de Kondogbia avant d’infliger un petit pont délicieux à Vermeeren (26′), ou de cette très bonne fixation avant de servir dans la surface Olivier Giroud en position de frappe (38′). Moins en vue en deuxième période et remplacé par Félix Correia (70′), très peu inspiré dans ses choix.
Décidément, Aïssa Mandi (6) traverse peut-être l’une des plus belles passes de sa carrière. Il s’est montré imprenable et a même éteint Aubameyang, transparent. Avec Nathan Ngoy (6), lui aussi solide malgré quelques très légères approximations, les deux défenseurs du LOSC ont formé une charnière agressive et jamais piégé dans la profondeur ou presque, malgré la volonté de l’OM d’attaquer ces espaces. Jusqu’à cette fin de match en forme de résistance où l’Algérien a multiplié les interventions, à l’image de ces huit dégagements, mieux que n’importe dans cette rencontre.
Entré en lieu et place d’un Hamza Igamane remuant (26′), Olivier Giroud (4) n’a que très peu pesé. Si son profil se prêtait peu à cette opposition, avec une relative incapacité à attaquer les grands espaces offerts par l’OM et à être très actif au pressing comme l’est le Marocain, le meilleur buteur de l’histoire des Bleus ne s’est pas non plus retrouvé en position dangereuse. À l’exception de cette frappe écrasée sur son premier ballon, à la conclusion d’un superbe coup franc d’Ethan Mbappé (27′). En un peu plus d’une heure de jeu, il n’a touché que 22 ballons, dont un petit dans la surface. Un bilan insuffisant, malgré une intervention importante dans sa surface (57′).
Enzo PAILOT, à Villeneuve-d’Ascq
Özer (7), Meunier (6), Ngoy (6), Mandi (6), Perraud (6), Bentaleb (7), André (6), Mbappé (7), Haraldsson (6), Sahraoui (7), Giroud (4)
Crédits photo : Ewen Gavet/Icon Sport









































