OnzeMondial
·8 October 2025
Les Ultras de Strasbourg veulent porter plainte contre BlueCo

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·8 October 2025
La situation se tend de plus en plus entre les Ultras de Strasbourg et BlueCo, et cela pourrait bien se poursuivre sur le terrain judiciaire.
Alors que la trêve internationale débute, les clubs de Ligue 1 n'ont pas de vacances ! Et en Alsace, cette absence de matchs pourrait bien offrir l'occasion d'avancer sur les relations particulièrement tendues entre quatre groupes ultras et la direction. Depuis plusieurs rencontres, le torchon brûle, surtout depuis qu'Emanuel Emegha, le capitaine du RCSA, a annoncé son transfert à Chelsea en fin de saison, posant même avec le maillot.
Les supporters voient ça comme une forme d'irrespect, comprenant que leur club n'est qu'une antenne de BlueCo, propriétaire des Alsaciens et des Blues. Une grève des encouragements a été entamée depuis tandis que les dirigeants ont multiplié les restrictions, interdisant notamment les banderoles hostiles à l'actionnaire américain.
Pourtant, ce week-end, une banderole "BlueCo out" a été déployée à la Meinau : "Elle a passé le contrôle de sécurité à l'entrée du stade, conformément aux mesures établies par le club, au même titre que notre banderole du soir (''Direction : non à la répression ! Nous sommes ouverts au dialogue... et vous ?'') annoncée dans notre communiqué", expliquent les ultras.
Lorsqu'elle est apparue, le club a demandé aux supporters de la retirer, ce qu'ils ont refusé, pour finalement la faire enlever par des membres de la sécurité, poussant les ultras à quitter le stade en contestation. Une situation explosive qui, selon les informations du journal l'Équipe, pourrait aboutir sur un terrain judiciaire.
En effet, les fans du RCSA réfléchissent à porter l'affaire devant les tribunaux, car cette banderole ne dispose pas d'un "caractère injurieux, discriminatoire, sexiste ou encore vexatoire, dans le cadre légal auquel sont soumis les clubs professionnels et les organisateurs d'évènement dans des enceintes sportives", comme le souligne le journal. "Nous rappelons que cette bâche relève de la liberté d'expression, elle respectait les CGV et le règlement intérieur, et a été déployée de manière calme, pacifique et respectueuse, sans provocation", ont de leur côté ajouté les ultras. La trêve promet d'être animée.
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