Le Journal du Real
·20 November 2025
L’ex-adjoint de Zidane se livre : « Il est le meilleur pour gérer un vestiaire »

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·20 November 2025

Pour Bettoni, il ne fait aucun doute : Zidane était « le meilleur au monde pour gérer un vestiaire ». L’ancien adjoint raconte pour El Chiringuito qu’il est un entraîneur d’une proximité rare, « comme l’un des joueurs », qui participait aux entraînements et installait une atmosphère où chacun se sentait respecté. La philosophie était simple : sourire, plaisir, confiance.
L’adjoint préparait les entraînements et il raconte : « Zizou me demandait une chose : que le joueur revienne le lendemain avec plus d’envie et plus de sourire que la veille ». Une ligne directrice qui, selon Bettoni, a créé des saisons où « les joueurs profitaient… tout en gagnant ».
Cette gestion se retrouvait dans la manière dont Zidane utilisait la vidéo : très peu, toujours positive, toujours au service du mental. « Trois quarts de positif, un quart de négatif », pour redonner de la confiance aux joueurs en difficulté. Kroos recevait des explications tactiques pointues, Isco moins – car « il fallait le laisser exprimer son talent ». Une approche sur mesure, pensée pour que chacun donne son maximum sans se sentir bridé.
Bettoni révèle aussi une facette moins connue : Zidane pouvait être dur quand il le fallait. « Quand on a repris l’équipe, elle était mal physiquement. On les a fait courir… 15, 30, 45 minutes. Cristiano, Marcelo… ils ne bronchaient pas. » Mais tout était dans l’équilibre : « Parfois il faut sévir, mais pas trop. Sinon tu fissures mentalement le joueur ». Zizou savait pousser… sans briser.
Interrogé sur Xabi Alonso, Bettoni voit une évolution naturelle : « Carlo et Zizou étaient plus managériaux. Xabi est un entraîneur plus tactique ». L’ancien adjoint ne voit pas dans l’incident Vinicius-Xabi un drame, mais un point de départ : « Ça peut même construire une relation, petit à petit ».
Il regrette en revanche les départs simultanés de Kroos, Modric, Nacho et Vazquez qui ont laissé « un vestiaire beaucoup moins expérimenté ». Aujourd’hui, les jeunes pensent « football, mais aussi business et marketing ». Et il rappelle la règle ultime du Real Madrid : « Gagner. Celui qui ne sait pas gérer un vestiaire ne peut pas gagner ».









































