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·18 October 2024

Ligue 1 : l’argent de beIN Sports attendu avec impatience

Article image:Ligue 1 : l’argent de beIN Sports attendu avec impatience

Deux mois après la reprise du championnat de France, l’un des deux diffuseurs, à savoir beIN Sports, n’a toujours pas signé le moindre contrat, préalable au versement de ses droits TV. Une situation qui devient intenable pour beaucoup de clubs de Ligue 1, qui l’ont fait savoir lors du récent collège des clubs.

Un contrat qui n’est toujours pas signé

Outre le fait d’avoir acté un plan d’économies à la LFP, de l’ordre de 25 millions d’euros et avec l’objectif d’atteindre les 40 millions à terme, le collège de Ligue 1 a également évoquer l’interminable dossiers des droits TV, à l’initiative de Laurent Prud’homme, le directeur général de l’OL, rapporte le quotidien l’Equipe, ancien employeur de l’actuel dirigeant du club rhodanien. Pour rappel, beIN Sports n’a toujours pas honoré sa première échéance, initialement prévue le 30 août.


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Ainsi, les revenus des clubs de Ligue 1 furent amputés de 24% du montant attendu. Selon le quotidien régional, beIN Sports n’a pas non plus honoré la deuxième échéance, programmée début octobre. Le tout pour une coquette somme estimée entre 20 et 30 millions d’euros. « La plupart des clubs ont besoin d’argent. On a donc demandé à la LFP de trouver des accords avec belN pour solder rapidement cette question, affirme Jean-Pierre Caillot, président de Reims et du collège de Ligue 1. Aujourd’hui, belN diffuse les matches, donc le contrat existe… Maintenant, il faut le signer car il semble que c’est nécessaire pour toucher l’argent. Il faut qu’on le touche rapidement. »

Une situation incongrue pour ne pas dire ridicule qui démontre une nouvelle fois les atermoiements permanents des dirigeants du football français. D’autant plus que le sponsoring lié au contrat audiovisuel mis en place entre la LFP et beIN Sports, pour un total de 20 millions par an, s’avère être un facteur bloquant pour certains clubs. Le tout sans oublier le refus de la Ligue d’octroyer au diffuseur un droit de co-diffusion de son match. « Cela complique sérieusement les choses, constate Caillot. Chacun doit maintenant faire un pas en avant. » Et surtout apposer sa signature en bas du contrat…

Crédits photo : Alexandre Dimou/Icon Sport

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