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·31 October 2025

Ligue 1 : l’OL fort avec les gros et faible avec les autres ?

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En partageant les points avec le Paris FC mercredi, l’OL a encore laissé passer une belle occasion. Si elle carbure contre les gros du championnat, la formation lyonnaise marque clairement le pas à côté.

N’y a-t-il pas plus Olympique lyonnais que ce déplacement au Paris FC mercredi soir ? Depuis plusieurs saisons, les supporters rhodaniens ont appris à ne rien prendre pour argent comptant concernant leur équipe favorite. Capable du pire comme du meilleur, elle a souvent brillé par son inconstance. Cela lui a d’ailleurs valu plusieurs saisons sans Europe et depuis deux saisons sans Ligue des champions. Ce n’est pas avec la nouvelle politique que les choses risquent de s’arranger. Non pas que les joueurs formant l’effectif 2025-2026 n’aient pas de qualité. Mais en misant sur des profils inconnus, mais aussi jeunes, l’OL a fait le choix d’avoir aussi une certaine inexpérience à gérer des moments cruciaux.

Du mal à gérer les évènements contraires

Mercredi soir, les Lyonnais ont clairement manqué de recul pour gérer au mieux la situation qui se présentait à eux. Celle d’une heure de jeu parfaitement maitrisée avec un score sans appel de 3-0 puis d’évènements contraires qui ont enrayé la machine. Ce n’est pas la première fois que cela arrive, surtout en infériorité numérique. Le déplacement à Rennes en avait été un premier aperçu, qui s’est confirmé dans la capitale. Quand les vents ne vont pas dans la bonne direction, l’OL a du mal à appréhender ces situations, que ce soit sur le terrain ou sur le banc.


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Si les Lyonnais ont fait preuve d’un manque d’agressivité, à l’image de Mathys De Carvalho sur le deuxième but parisien, le staff a encore voulu jouer petit bras. Comme en Bretagne, l’infériorité numérique a poussé à faire rentrer des éléments défensifs plutôt que d’une volonté de garder le ballon haut. Résultat, deux résultats au goût de défaite alors que les parties avaient été maitrisées.

Un manque de concentration et d'intensité ?

Lundi, sur le plateau de "Tant qu’il y aura des Gones", Nicolas Puydebois avait appelé à "ne pas faire preuve de suffisance" car l’identité des adversaires était moindre qu’un choc contre Strasbourg ou Marseille. Y en a-t-il eu mercredi soir ? Peut-être bien, en pensant trop tôt à Brest. Néanmoins, cette contreperformance vient valider une théorie que l’on observait depuis le début de la saison. Contre les gros de la Ligue 1, l’OL arrive à se mettre au diapason et à apporter une réponse collective.

Sur quatre matchs contre le top 7 actuel, les coéquipiers de Corentin Tolisso ont fait carton plein. Surprenant alors que Paulo Fonseca rappelle que son groupe est certainement moins talentueux individuellement. Mais en jouant à 100% ou plus contre ces équipes, les choses ont tourné en faveur des Lyonnais. Pourquoi ne pas mettre ces ingrédients contre les autres ? Telle est la question. Sur les six autres matchs, seulement sept points pris et surtout un constat qui se répète : dans les défaites contre NiceToulouseRennes et le nul face au Paris FC, l’OL a maitrisé avant de s’écrouler. Un problème avant tout mental ?

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