Let's Go Metz
·7 November 2025
Ligue 1. Terry Yegbe (FC Metz) : « Nous battre comme si notre vie en dépendait »

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·7 November 2025

Terry Yegbe a fait son trou dans l’effectif du FC Metz. L’international ghanéen revient sur sa première partie de saison au sein du club à la Croix de Lorraine.
Souriant et confiant du haut de son mètre quatre-vingt-quinze, Terry Yegbe semble avoir pris ses marques au sein du FC Metz. Il faut dire que le défenseur international ghanéen multiplie les titularisations, à la faveur de la blessure de Michel Mboula et des suspensions à répétition de Sadibou Sané. Et malgré des débuts difficiles, à l’instar de l’équipe, le défenseur central symbolise la renaissance grenat depuis deux rencontres : « Personnellement, quand je suis arrivé, nous ne gagnions pas et je me disais : « C’est le football, parfois il y a des moments difficiles, des défaites. » Il a fallu se reconcentrer et travailler encore plus. C’était difficile d’accepter de concéder autant de buts, mais il fallait retrouver de la cohésion et faire changer les choses. Nous sommes très heureux de ces deux victoires et de nos performances depuis deux matchs. Maintenant, nous avons encore plus cet esprit de groupe qu’auparavant. »
Cet état d’esprit, qui semblait faire défaut depuis trois ou quatre rencontres, les hommes de Stéphane Le Mignan ont su le retrouver et offrir, enfin, des prestations dignes d’un club de Ligue 1. Pour Terry Yegbe, le secret de ce changement de paradigme réside avant tout dans cette mentalité retrouvée : « Avant Lens, je crois que l’on ne défendait pas bien en équipe. Même pour attaquer, c’était parfois un peu chacun de son côté. Donc on perdait la balle rapidement et on donnait des buts faciles. Les deux derniers matchs, nous nous sommes concertés et avons joué vraiment comme une équipe. Et cela fonctionne. Cela nous a aidés à avancer et à gagner. On met plus de hargne et on communique mieux. »

Avec un discours aussi combatif et fédérateur, nul doute que Terry Yegbe réussira, à terme, à se mettre le public de Saint-Symphorien dans la poche. L’international ghanéen semble épouser totalement les valeurs du club à la Croix de Lorraine : « On doit se serrer les coudes et se soutenir dans tout ce que l’on fait. Avoir confiance les uns envers les autres pour engranger des victoires. On doit aussi le faire pour les supporters du club qui répondent toujours présents. Il faut que l’on mette tout en œuvre pour leur offrir la victoire, nous battre comme si notre vie en dépendait. » On en redemande.
Des paroles aux actes, le match de Nice arrive à point nommé. Si la partie semble déséquilibrée sur le papier, Terry Yegbe n’en oublie pas pour autant qu’il a déjà croisé la route des Niçois en début d’année civile : « Nice, je les ai battus une fois avec mon ancien club (IF Elfsborg 1-0 OGC Nice, le 23 janvier 2025 en Ligue Europa). C’est une équipe qui est très bonne dans la conservation du ballon. Ils jouent à un rythme très soutenu, en pressant très haut. Il va falloir être très concentrés et compacts pour qu’ils ne jouent pas entre nos lignes, et concrétiser nos occasions pour gagner. »

Arrivé à la toute fin du mercato estival en provenance d’Elfsborg, en Suède, Terry Yegbe a dû prendre ses marques très rapidement. Et ce n’est pas un euphémisme, puisque le défenseur ghanéen a été titularisé trois jours après son arrivée du côté de Frescaty, face au Paris FC, au poste de latéral gauche laissé vacant par un certain Matthieu Udol. Un dépaysement total que le joueur de 24 ans semble avoir intégré depuis : « Le championnat où je jouais avant Metz n’a pas le même niveau que la Ligue 1. Ici, il faut être rapide, intelligent, et faire tout très vite. On ne peut pas se permettre un seul moment de flottement ou une hésitation. C’était un très bon championnat mais pas au même niveau. »
Son entente avec Jean-Philippe Gbamin commence à payer, preuve en sont les deux clean sheets face à Lens et face à Nantes. C’est une chance que la ligne arrière maîtrise l’anglais et puisse communiquer simplement. Même si l’objectif, à terme, c’est de connaître la langue de Molière, notamment pour faciliter le travail des journalistes en conférence de presse : « Je prends des cours de français et j’espère pouvoir commencer à m’exprimer convenablement rapidement. Je comprends déjà un peu sur le terrain. » C’est effectivement le plus important…
Crédit photos : Philippe Lecoeur/FEP/Icon Sport (Image en Une), Johnny Fidelin/Icon Sport et Loic Baratoux/FEP/Icon Sport – Traduction de l’anglais : A.S
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