« L’Italie n’a rien à gagner, mais lui peut tout regagner » : cet attaquant italien qui joue gros contre la Moldavie | OneFootball

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Comme le raconte le Corriere della sera, Gianluca Scamacca symbolise à la fois le talent pur et la frustration d’une carrière freinée par les blessures et les occasions manquées. Débutant en équipe nationale à 22 ans sous Mancini, puis titulaire malheureux à l’Euro 2024 avec Spalletti, l’attaquant de l’Atalanta a souvent vu ses ambitions stoppées par les contretemps physiques. Le nouvel entraîneur Gattuso, séduit par son potentiel, comptait en faire un pilier du renouveau azzurro. Mais encore une fois, une inflammation au genou gauche a freiné son élan.

Relégué derrière Kean et Retegui, auteurs de neuf buts en quatre matchs, Scamacca doit désormais reconquérir sa place. Le match contre la Moldavie, à Chisinau, représente une étape cruciale : l’Italie n’a rien à gagner, mais lui peut tout regagner. Avec seulement 33 minutes jouées en Ligue des champions et 259 en Serie A cette saison (un but contre Pise), il cherche à retrouver rythme et confiance.

Pour le relancer, Gattuso misera sur son ancien complice du Sassuolo, Raspadori, avec qui il avait brillé il y a quatre ans à Sassuolo, avant que le West Ham ne mise 36 millions sur lui. Une aventure anglaise vite transformée en désillusion.

Aujourd’hui, Scamacca veut renaître. Soutenu par un sélectionneur qui croit en lui, il rêve de redevenir ce “avant-centre dessiné par ordinateur” que voyait en lui Spalletti. Un but contre la Moldavie pourrait marquer le début d’une nouvelle vie en azzurro, loin des blessures, des regrets et du doute.