LOSC : « Beaucoup de gens autour de lui », Bruno Genesio met en garde Matias Fernandez-Pardo | OneFootball

Bruno Genesio, entraîneur du LOSC, a profité de sa présence en conférence de presse ce vendredi, à deux jours de la réception de l’AS Monaco, pour mettre en garde Matias Fernandez-Pardo.

En l’absence d’un recrutement réalisé en fin de mercato, ce qui ne serait pas la tendance, l’effectif du LOSC ne possède qu’un seul véritable numéro 9. Il s’agit d’Olivier Giroud (38 ans), débarqué cet été en provenance du Los Angeles FC, en Major League Soccer. Bruno Genesio entretient « une relation de confiance » avec ce dernier, dont il doit gérer le temps de jeu.

« On échange de façon régulière avec Olivier (Giroud). […] Quand on va commencer l’enchaînement des matchs avec la Coupe d’Europe tous les trois jours, il y aura une gestion. C’est d’ailleurs valable pour tous les autres joueurs dans l’effectif. C’est pour cela que vous avez besoin d’avoir un effectif plus conséquent pour pallier à toute éventualité », soulignait le technicien lillois, dont le tableau Excel répertoriant l’ensemble des minutes attribuées à chaque joueur s’apprête à être malmené encore et encore tout au long de la saison.

Le cas Matias Fernandez-Pardo

Au sein de l’effectif du LOSC, c’est Matias Fernandez-Pardo (20 ans) qui semble être le plus à même d’intégrer la rotation à la pointe de l’attaque lilloise. Cette évidence, Bruno Genesio l’a balayée à plusieurs reprises ce vendredi : « Matias, il peut jouer aux trois postes de devant et ce serait une grave erreur de se fixer des limites, a-t-il débuté avec fermeté. D’ailleurs, ses deux meilleurs matchs l’année dernière l’ont été sur les côtés. À droite à Bologne et à gauche à Nice », a-t-il tenu à rappeler, mettant en perspective ses propos avec les faits.

Le technicien lillois poursuit et met en garde son jeune protégé : « C’est un jeune joueur et il ne doit pas se fixer de limites. Il ne doit pas avoir de retenue par rapport aux postes qu’il occupe. Il doit simplement appliquer ce qu’on lui demande, exploiter son potentiel et ses qualités », enchaîne-t-il, se fixant dans un second temps sur les conséquences que peuvent entraîner un entourage.

« Il faut arrêter d’écouter trop de gens qui, autour de lui, lui font penser ou croire qu’il doit jouer avant-centre. Les jeunes joueurs, en général, sont des garçons équilibrés. Le malheur aujourd’hui, c’est qu’il y a beaucoup de gens autour qui ne leur donnent pas forcément que de bons conseils et qui pensent plus à leur intérêt personnel qu’à l’intérêt du joueur », a ainsi lâché et insisté Bruno Genesio, en connaissance de cause. Le message est passé.