LOSC : une fin d’hiver pour marquer les ambitions du printemps

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le11

·1 March 2025

LOSC : une fin d’hiver pour marquer les ambitions du printemps

Au sortir d’un mois de février un peu plus calme, le LOSC va reprendre les bonnes habitudes et faire face à un calendrier démentiel en mars, avec des rendez-vous relevés et capitaux pour sa fin de saison. Présentation d’un mois qui a tout pour faire office de tournant dans la saison des Dogues.

Paris, un premier pas de géant à faire

Quelques jours avant retrouver les prestigieuses joutes de la Ligue des champions, le LOSC aura un avant-goût particulièrement fidèle à ce qui l’attend : un déplacement au Parc des Princes, soit le match le plus relevé de la saison sur la scène nationale. Une quasi-mission impossible (Luis Enrique n’a perdu que deux matches de Ligue 1 à domicile avec Paris), d’autant quand l’on connaît la force actuelle de ce PSG ayant pris 25 points sur 27 possibles depuis la mi-décembre, tout en disposant de Monaco au Trophée des champions (1-0), de Manchester City en phase de ligue (4-2) et de Brest en barrages (10-0 en cumulé) de Ligue des champions. Les Dogues sont prévenus.

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Dortmund, le droit d’y croire

Promis à affronter soit le Club Bruges soit le Borussia Dortmund en huitième de finale de Ligue des champions, après son exceptionnelle septième place en phase de ligue, le LOSC a hérité de l’adversaire le plus reconnu mais le moins performant du moment. Le BvB, seulement dixième de Bundesliga, traverse une grave crise d’identité que Niko Kovac, fraîchement débarqué sur le banc des Borussen, a la lourde tâche d’endiguer. Pour ce faire, l’ancien entraîneur monégasque peut capitaliser sur le large – mais flatteur – succès 6-0 face à l’Union Berlin fin février et une récupération imparfaite des Dogues, en déplacement à Dortmund trois jours après le rendez-vous à Paris.

Philippe Lecoeur/FEP/Icon Sport

Montpellier, un entracte piégeux

Niché au beau milieu de la double confrontation face à Dortmund (4 mars puis 12 mars), la réception de Montpellier a tout du piège parfait. Déjà accroché par la lanterne rouge début décembre au terme d’une fin de match sous haute tension (2-2), où Tanguy Coulibaly avait notamment dégoupillé en prenant pour cible Bruno Genesio, le club nordiste sait que cette opposition n’aura rien d’évidente. D’autant que le MHSC s’est quelque peu relancé en ce début d’année, même s’il reste sur quatre revers de rang et que cette série pourrait s’étendre contre Rennes avant d’aller à Lille. Mais les Dogues ont encore le souvenir frais de la réception d’un relégable qui a mal tourné (Le Havre, 1-2, le 8 février).

Nantes, le dessert avant la trêve

Pour son cinquième match en quatorze jours – et alors que la direction espérait le report au dimanche au lieu du samedi -, le LOSC devra avoir conservé assez d’énergie physique et mentale pour un dernier effort à Nantes. Là aussi, les Dogues, coutumiers du fait, ont récemment lâché des points face à cet adversaire pourtant à sa portée sur le papier (1-1, le 4 janvier). À cette époque, Antoine Kombouaré était sur un siège éjectable. Mais malgré la claque historique reçue à Monaco mi-février (7-1), le Kanak peut s’appuyer sur une année 2025 en forme de relance (seulement deux défaites en Ligue 1 en huit journées) et une relégation qui s’éloigne pour aborder plus sereinement la réception du LOSC, avant une trêve internationale bienvenue pour les ouailles de Bruno Genesio.

Lens, une suprématie régionale à confirmer

Celles-ci reprendront le chemin de la compétition quinze jours plus tard pour un rendez-vous de la plus haute importance : le derby face au voisin honni du RC Lens. Les Dogues étaient déjà allé gâcher la fête à Bollaert en octobre avec des buts de Jonathan David et Mohamed Bayo dans le temps additionnel (0-2). Cette fois, Bruno Genesio et ses hommes seront à la maison pour recevoir des Sang et Or en quête de sensations. Ces derniers restent sur trois défaites de rang et, plombés par un mercato d’hiver qui a vu de nombreux cadres – notamment défensifs – quitter le navire, voient leurs rêves d’Europe se désépaissir peu à peu. Et ce n’est pas le LOSC qui se privera d’achever leurs derniers espoirs s’il en a l’occasion.