Ludovic Obraniak : “Quand vous allez chercher l’Everest, il y a des paliers, même quand vous descendez sous l’eau il y a des paliers de décompression…” | OneFootball

“Vous disiez quoi à vos enfants ? Il y a un temps pour s’amuser, il y a un temps pour travailler. Dans le sport de haut niveau c’est pareil ! C’est-à-dire que toute l’intensité que vous avez mise pour aller chercher cette Coupe d’Europe, il faut savoir aussi que de temps en temps les athlètes de haut niveau ont besoin de décompresser. Là ils sont montés à un niveau de compression, ils étaient en haute altitude. Quand vous allez chercher l’Everest, il y a des paliers, même quand vous descendez sous l’eau il y a des paliers de décompression. Donc il y a une certaine forme de normalité. C’est naturel en fait… Ils ont attendu ça toute leur vie, vous imaginez ce qui a pu se bousculer dans leurs têtes, les émotions… Je dis simplement que le temps de revenir à la réalité, le timing, est très serré. Didier Deschamps serait bien inspiré de peut-être les laisser au repos.”

“Si on lui souhaite ? Je ne sais pas… On aime bien en parler ici car ça nous donne du grain à moudre mais bon… Je pense que c’est se mettre une trop grande pression, trop vite. Les joueurs peuvent te faire croire certaines choses. Il y a de façade, ce que tu veux laisser penser et il y a ce qu’il y a derrière. Mine de rien, l’Equipe de France c’est l’Equipe de France. Il y a une pression supplémentaire, il y a une attente supplémentaire. Tu es avec des joueurs qui sont des cadors. Qu’il ait du talent, qu’il ait envie de réussir, on est unanimes là-dessus, il y a zéro souci. Je te dis simplement que pour une première, tu dis ‘Je veux être Zidane, je veux être comme lui…’ S’il n’a pas dit ça ? On va faire ce lien, les gens vont faire ce lien. Il évoque Zidane donc j’y pense… Tu n’as pas besoin de le dire, les gens vont le faire pour toi. Tant mieux, mais ça met beaucoup de pression pour rien en fait.”

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