Ludovic Obraniak : “Rappelez-vous de Hatem Ben Arfa, il était capable de dribbler n’importe qui, n’importe quand, dans n’importe quelle équipe” | OneFootball

“Fort, il l’est. Rappelez-vous de Hatem Ben Arfa, il était capable de dribbler n’importe qui, n’importe quand, dans n’importe quelle équipe. Même quand il était à Nice, à Rennes, à Newcastle… Il était capable de faire des choses sans se servir forcément des autres. Rayan Cherki est de ce talent-là. Ce qui m’intéressait de regarder chez lui c’était son adaptation par rapport à la connexion humaine et footballistique, par rapport aux autres. Quand je vois ce qu’il se passe avec Foden, où à la base les deux étaient en concurrence. Quand je vois la complicité qu’ils ont, quand je vois la complicité qu’il a créé avec Haaland, je me dis qu’en fait il a tout compris. C’était ce qui lui manquait, c’était cette connexion avec les autres. Sur la fin à Lyon, il avait commencé à intégrer un peu ça avec Pierre Sage, mais il était dans un environnement qu’il connaissait, avec Lacazette, etc… Là je le sens comme un poisson dans l’eau, c’est-à-dire qu’il se passe quelque chose avec lui, les gars vont tout de suite le chercher, l’enlacer. On sent qu’humainement… C’est ça qui m’intéresse. Des grands joueurs affiliés les uns aux autres, il peut ne rien se passer. S’il n’y a pas de connexion humaine, il ne se passe rien. Là, il y a des connexions qui sont très, très fortes donc ça va probablement être un des plus gros transferts de Premier League sur les 40 prochaines années. Ça va être monstrueux.”

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