Marc-Aurèle Caillard : « C’est impossible de refuser le LOSC » | OneFootball

Arrivé au LOSC en qualité de troisième gardien lors de la dernière journée de mercato, Marc-Aurèle Caillard est un connaisseur de ce rôle parfois ingrat mais qui semble lui sied comme un gant, lui dont la personnalité est louée.

Marc-Aurèle, pour quelles raisons venir au LOSC et dans quelle situation contractuelle étiez-vous avant de signer ?

« J’étais en fin de contrat au FC Metz à la fin du mois de juin. J’ai vécu une période compliquée pendant cet été. J’aurais pu signer ailleurs avant, mais ça ne s’est pas fait. Puis j’ai eu l’appel de Nicolas (Dehon), l’entraîneur des gardiens, la semaine dernière. On a échangé, il m’a exposé le projet, ce qu’il souhaitait faire avec moi. J’ai dit que j’étais très intéressé. Le président m’a appelé et ça s’est fait très rapidement. Je suis là pour découvrir un groupe, apporter ce que je sais faire, bosser. On a toujours loué mon travail dans mes clubs précédents. On va avoir des échéances très importantes à venir, on va enchaîner les matches. On a aussi la trêve pour se connaître même si beaucoup de joueurs vont partir en sélection. J’ai hâte d’être avec le groupe pour le premier match de la saison face à Paris.

Vous n’avez signé que pour une saison…

On verra la suite à l’issue de la saison, on ne sait jamais dans le football. J’étais en fin de contrat. Vous savez, quand on a une proposition dans un tel club, avec son vécu et surtout la Coupe d’Europe, c’est impossible de refuser. Le choix s’est fait tout naturellement.

Quelles sont selon vous les qualités nécessaires d’un troisième gardien ?

Tirer le groupe des gardiens vers le haut, se donner à fond à l’entraînement, répondre présent s’il y a un problème, savoir qu’on peut compter sur lui. Dès qu’il y a des petits jeux ou autres, hausser le niveau. Même si les joueurs veulent faire des frappes à l’issue des séances, on est là pour ça. C’est un rôle que j’ai déjà connu à Monaco quand j’étais jeune. J’ai intégré le groupe à 17 ans et j’ai vécu cette période où on était également en Ligue des champions, jusqu’en quart de finale face à la Juventus. Le fait que le coach veuille partir avec trois gardiens pour chaque match, c’est bien parce que ça me permet d’être avec le groupe et d’avoir cette émulation de vivre les matches comme tout le monde.

Quel est votre avis sur les deux autres gardiens, Vito Mannone et le numéro un Lucas Chevalier ?

Vito, je n’ai jamais eu l’occasion de jouer contre lui mais on connait sa carrière, il est passé par de très grands clubs. Lucas, c’est l’avenir. Il est déjà au très haut niveau, mais il est amené à aller encore plus haut. On va apprendre à se connaître au fur et à mesure. On a déjà fait quelques entraînements ensemble, je pense qu’on va bien s’entendre. Il y a aussi une bonne cohésion avec Nicolas pour bien travailler.

À quel point le fait que Nicolas Dehon soit l’entraîneur des gardiens a pesé dans votre choix ?

Oui. On sait que Nicolas a notamment formé Mandanda, il est également passé de grands clubs. Quand on a l’appel d’un coach comme lui, on sait qu’on va bien bosser derrière. L’appel du président a joué aussi. Il a bien fait les choses. Le fait qu’un président appelle même un troisième gardien, ça montre aussi une marque de confiance. Ça a beaucoup pesé dans la balance. »

Olivier Létang : « Un bon gardien et une personnalité top »

« Marc-Aurèle arrive en tant que troisième gardien. On a souhaité renforcer le poste des gardiens de but pour rehausser le niveau global et accompagner Lucas (Chevalier) et Vito (Mannone) par rapport aux nombreuses échéances que nous allons. (…) C’est quelqu’un qui a beaucoup de vécu. Il va facilement rentrer dans le groupe, apporter son expérience et son vécu. (…) On avait pas mal de possibilités car le projet est attrayant, avec cette possibilité d’être numéro 3 d’un club de Ligue des champions.

L’aspect humain a été fondamental, on a eu beaucoup de renseignements par rapport à cela. On est extrêmement vigilants à chaque personne qui peut rentrer dans notre vestiaire, c’est très important. Pour moi, il n’y a pas de troisième gardien moins important que le premier gardien. Tous ceux qui sont dans le vestiaire contribuent, poussent et permettent d’avoir un niveau de performance intéressant. Marc-Aurèle correspondait tout à fait à ce qu’on voulait : un bon gardien et une personnalité top. »

Enzo PAILOT, à Camphin-en-Pévèle

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