Mercato OM : Départ de Neal Maupay, quel prix peut en tirer l’OM ? | OneFootball

Neal Maupay traverse actuellement une période difficile à l’OM, où il n’a pas disputé la moindre rencontre depuis plus de six mois. Recruté pour seulement 4 millions d’euros durant l’été 2024, l’attaquant français avait initialement séduit Roberto De Zerbi par son expérience, sa polyvalence et son état d’esprit professionnel. Malgré son absence prolongée des terrains, le joueur de 29 ans continue de faire preuve d’un comportement exemplaire, s’entraînant avec sérieux sans créer de tensions au sein du vestiaire marseillais.

La situation financière de l’OM impose néanmoins un départ anticipé de Maupay dès le mercato de janvier. Son salaire annuel supérieur à 2 millions d’euros représente une charge trop importante pour les finances du club, qui doit impérativement alléger sa masse salariale. Cette contrainte budgétaire, combinée à l’inactivité sportive prolongée de l’attaquant, place l’OM dans une position de négociation délicate pour organiser son transfert.

La valorisation actuelle de Neal Maupay s’avère considérablement affaiblie par ces différents facteurs. Les estimations suggèrent que l’OM ne pourra espérer récupérer qu’une somme inférieure à 5 millions d’euros, soit au mieux le montant initialement investi lors de son recrutement. Cette dépréciation rapide de sa valeur marchande reflète les difficultés rencontrées par le joueur depuis son arrivée et l’impact négatif de sa longue période sans compétition officielle.

Le marché français apparaît particulièrement restreint pour Neal Maupay en raison de son salaire élevé, qui limite considérablement le nombre de clubs capables d’assumer une telle charge financière. L’Angleterre, où l’attaquant a évolué auparavant et où les structures salariales sont généralement plus généreuses, demeure la destination la plus probable pour la suite de sa carrière. Son contrat courant jusqu’en juin 2028 pourrait toutefois faciliter les négociations en offrant une certaine sécurité au club acquéreur.

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