Nama Fofana : « Pour nous, La Berrichonne, c’était un club mythique de Ligue 2 »

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·6 February 2025

Nama Fofana : « Pour nous, La Berrichonne, c’était un club mythique de Ligue 2 »

Sur TV7, le défenseur des Girondins de Bordeaux, Nama Fofana, s’est exprimé sur son ancien club, La Berrichonne de Châteauroux, qui est pour l’instant rétrogradé à titre conservatoire, mais pour qui le Président a assuré ces derniers jours que tout irait bien sur le plan financier.

« C’est vrai que c’est une situation délicate… J’ai vu qu’il y avait un investisseur qui est arrivé il y a quelques jours, en espérant qu’il va les aider à participer à cette remontée, parce qu’ils sont actuellement derniers. Ils ont fait une victoire importante la semaine dernière. Après, oui, c’est vraiment compliqué, car à l’époque où j’y étais, on était une des équipes qui avait le plus joué en Ligue 2. Pour nous, La Berrichonne, c’était un club mythique de Ligue 2. Aujourd’hui… On avait refait un nouveau centre d’entrainement, tout était reparti sur une nouvelle dynamique, et au final ils peuvent peut-être se retrouver en National 2 la semaine prochaine… On ne s’y attend pas quoi, et on espère qu’ils vont remonter la pente »

Qu’est-ce qui n’a pas marché selon lui ?

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« Je ne sais pas s’ils (les saoudiens) ont mis tant de moyens que ça. Je pense qu’ils ont délégué à des personnes qui étaient en France, donc ils n’étaient pas suffisamment présents. Et après, je pense qu’il y a eu une mauvaise gestion. Ils ont recruté énormément de joueurs, et à des prix très élevés. La mayonnaise n’a pas pris, et au final je pense qu’ils ont ruiné les caisses, et ils n’ont pas su repartir les deux années suivantes. Aujourd’hui, ils payent cette gestion. On voulait remonter dans la foulée, mais je pense qu’ils n’ont pas choisi la bonne méthode, et aujourd’hui ils souffrent un peu ».

Puis, ce fut au tour de Marvin Esor, l’entraineur du FCBA, qui l’a connu en tant que joueur, de parler de la carrière de Nama Fofana.

« Je le suis… Depuis les Girondins, je l’ai toujours suivi, parce que j’affectionne l’homme, ce qu’il représente. Je connais aussi très bien son ainé. Je le suis, et je suis content qu’il puisse toujours pratiquer le football et toucher le ballon. C’est une carrière remarquable de sa part quand on sait tout ce qu’il a vécu. C’est beau. Et puis, de pouvoir aider les Girondins, c’est quelque chose qui me touche beaucoup. Je le suis avec beaucoup d’amour ».

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