Ne nous parlez pas de défaite encourageante | OneFootball

La frustration est immense à l’issue de cette rencontre face au Stade de Reims. Pas seulement en raison du premier but encaissé gaguesque ou de l’énième pénalty non sifflé sur Alexandre Mendy, mais surtout parce que le MHSC a probablement livré sa meilleure première mi-temps depuis le début de saison et globalement un bon match. Une entame pleine d’intensité, des actions construites, des occasions franches, un pressing haut bien exécuté… mais un cruel manque de réalisme. À l’image d’Enzo Tchato, qui a eu par deux fois d’abord l’opportunité d’ouvrir le score puis ensuite d’égaliser sans parvenir à conclure.

Sur la seconde période, les Rémois ont su faire le dos rond et compter sur un Jaouen impérial dans ses cages pour préserver son but vierge… Le MHSC a dominé, mais n’a pas gagné. Et c’est bien là toute la douleur : le score de 2-0 ne reflète en rien la physionomie du match. Parler de « défaite encourageante » serait presque insultant tant les efforts consentis méritaient mieux. Au staff Pailladin de s’appuyer sur les bonnes choses plus qu’aperçues offensivement, une fois la défaite digérée, pour repartir de l’avant. D’abord samedi en Coupe de France puis à la Mosson en championnat face à Pau.

Malheureusement, comme si cela ne suffisait pas, Zoumana Camara devra composer également avec deux blessures : celle de Ayenda Sishuba, mais surtout celle de Julien Laporte, pilier défensif et homme fort du début de saison. Une soirée noire qui laisse un goût amer, mais aussi une certitude : si Montpellier reproduit ce niveau de jeu et continue sur cette lancée, ils ne connaitront pas à chaque fois la défaite. À condition de retrouver l’efficacité qui a cruellement manqué ce soir.