Nice : l’État promet des sanctions, la ministre des Sports en rajoute une couche ! | OneFootball

Après l’agression de Jérémie Boga et Terem Moffi par des supporters de l’OGC Nice devant le centre d'entraînement, dans la nuit de dimanche à lundi, les autorités ont décidé de sévir avec l’ouverture d’une enquête pour faire la lumière sur cet incident pendant que les communiqués du gouvernements se multiplient pour condamner ces actes de violence.

Le chaos autour de l’OGC Nice risque fortement de perdurer encore un bon moment. Après les témoignages et le communiqué du club, l’histoire va se déplacer devant la justice. En effet, le procureur de la République Damien Martinelli a annoncé via un communiqué officiel, l’ouverture d’une enquête pour violences aggravées. Une décision qui s’appuie sur les plaintes déposées par Jérémie Boga et Terem Moffi, agressés dimanche soir au retour de l’équipe à son centre d’entraînement, après une nouvelle défaite en Ligue 1 ce week-end.

Une enquête approfondie va être menée par la justice

Les deux joueurs ont décrit une scène d’une rare brutalité : une sortie de bus virant à l’attaque ciblée. «Après être sortis du bus, les deux joueurs indiquaient avoir reçu des coups de poing, des coups de pied et des crachats tout en se faisant insulter de la part de supporters ayant pour nombre d’entre eux le visage dissimulé, et ce avant qu’ils ne parviennent à fuir en direction du centre d’entraînement», précise le communiqué du parquet. Les faits, déjà glaçants, soulignent donc un déchaînement organisé et sans retenue de la part des supporters des Aiglons. Devant la gravité de cet incident, l’enquête confiée au SLPJ de Nice s’annonce importante. Elle a été ouverte pour violences aggravées, participation à un groupement préparant des violences ou dégradations, et non empêchement d’un délit contre l’intégrité corporelle. «De nombreuses auditions sont d’ores et déjà en cours dans le cadre de cette procédure», ajoute le parquet.

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Le gouvernement condamne fermement ces actes

Dans la foulée de ces événements graves, les réactions se sont multipliées dans le monde politique. La ministre des Sports Marina Ferrari est évidemment montée au créneau pour dénoncer ces actes sur son compte X : «Rien ne peut justifier ces actes qui visent ceux qui s’engagent chaque jour pour le football. Ces incidents, graves, causés par quelques individus, ne relèvent en rien du supportérisme. Je défendrai toujours celles et ceux qui font vivre et animent nos stades, jamais ceux qui ont recours à la violence et qui doivent être sanctionnés pour ça.» C’est ensuite l’entourage du ministre de l’Intérieur, Laurent Nuñez, qui a tenu à durcir le ton. Là encore, la position est sans ambiguïté : «Le ministre condamne très fermement les comportements adoptés à l’arrivée des joueurs à Nice dimanche soir. Indépendamment des sanctions pénales qui pourront être prises dans le cadre de l’enquête en cours, toutes les mesures seront prises pour écarter des stades ceux qui n’ont rien à y faire», a indiqué son entourage contacté dans la journée par nos confrères de RMC Sport.

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