OL - La justice brésilienne vole au secours de John Textor pour une raison hallucinante ! | OneFootball

Selon le quotidien local Globo Esporte, la justice brésilienne a pris la décision de geler les comptes du propriétaire d'Eagle John Textor et de le maintenir à la tête de Botafogo, par peur d'un non-remboursement de la dette totale du club.

Même au Brésil, John Textor paie le prix de sa réputation. Démis de ses fonctions depuis la décision de la DNCG prise à l'encontre de l'OL en juin dernier, l'homme d'affaires américain consacre désormais la totalité de son énergie pour mener à bien Botafogo, autre propriété du groupe Eagle. Textor, également menacé d'être écarter par la holding, envisage de racheter le club de Rio avec son ami et patron de Nottingham Forest, d'Evangelos Marinakis.

La Justice réclame 23 millions d'euros utilisés pour sauver l'OL

Ce jeudi, la justice brésilienne a mis fin aux manigances du groupe Eagle, propriétaire de l'OL en France et de Molenbeek en Belgique. Un juge de la 3ème Chambre de commerce de la Cour de justice de Rio de Janeiro a pris la décision de geler les actifs d'Eagle Football Holdings dans le SAF (société anonyme) de Botafogo. Cette mainmise empêche toutes modifications de la hiérarchie et maintient donc John Textor à la tête de Botafogo. GloboEsporte précise que cette mesure ordonne également le paiement de 23 millions d'euros d'Eagle au club brésilien. Le montant correspond à la moitié de la dette impayée de la holding pour le club brésilien, impliquant des financements pour "des opérations et des tentatives de redressement d'autres clubs, notamment Lyon, par des prêts successifs accordés à Eagle Bidco".

Maintenir Textor pour être entièrement remboursé

De plus, la justice brésilienne estime que l'envie d'Eagle de démettre Textor de ses fonctions constitue un risque de "non-remboursement de la dette de plusieurs millions de dollars due à SAF Botafogo". Ainsi, elle a préféré le maintenir dans l'optique d'obtenir une assurance juridique et de recouvrir l'entièreté de la dette. "Après tout, si le risque de défaut de paiement d'Eagle Bidco existe déjà en raison des engagements coûteux pris envers Lyon, ce risque augmentera considérablement en cas de changement de contrôle de l'entité commerciale susmentionnée, par l'arrivée possible d'un nouveau contrôleur inconnu, sans aucun lien avec Botafogo et sans la moindre inquiétude quant à l'orientation future et au succès sportif du club", indique la décision judiciaire.