OnzeMondial
·31 December 2025
OL : le coup de gueule de la presse madrilène sur Endrick

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·31 December 2025

La presse madrilène n'a pas manqué de pousser un coup de gueule suite au prêt d'Endrick à l'Olympique lyonnais.
Le départ d’Endrick du Real Madrid pour l'Olympique lyonnais est déjà devenu un véritable casse-tête pour la Casa Blanca, et la presse madrilène ne cache plus son agacement. Chez As, on sent poindre la colère et la frustration face à une opération qui, selon eux, a été dictée par “l’urgence plutôt que par la logique”.
Le joueur brésilien, prêté à Lyon, a quitté le club espagnol dans une période critique, alors que le mercato hivernal ne ferme que le 2 février. Mais le Real, dans sa précipitation, a officialisé le prêt dès le 23 décembre, bien avant que l'OL ne puisse enregistrer le joueur et que ses débuts n’interviennent que le 11 janvier, soit le jour même de la finale de la Supercoupe en Arabie Saoudite.
Pour la presse madrilène, ce calendrier frise l’absurde : “l’urgence a primé sur la logique dans cette opération”, souligne l’article, dénonçant une planification chaotique. Le texte critique aussi la position de la Maison Blanche, jugée incohérente : d’un côté, le club exige des décisions immédiates et une mentalité à court terme, “la saison actuelle du Real Madrid ne permet aucune concession lors du mercato hivernal”, et de l’autre, il se retrouve avec un "joueur précieux" en moins dans son effectif.
Endrick, lui, veut du temps de jeu pour préparer la Coupe du monde, et refuse d’être un simple élément de rotation. Pour la presse, cela pourrait créait une situation explosive : “si le Real Madrid connaît de mauvais résultats, c’est qu’Endrick brille.” Une ligne qui reflète parfaitement le malaise : le joueur brésilien devient paradoxalement un problème pour le club avant même d’avoir commencé à jouer.
Le feuilleton se complique encore avec la situation sportive du Real. Xabi Alonso est sous pression, son poste menacé, et le club se retrouve soudain avec un attaquant de moins dans son effectif. L’édito souligne l’ironie cruelle de la situation : “l’entraîneur n’est pas en mesure d’imposer ses choix aux joueurs.” La presse madrilène a ainsi l’impression que le club a cédé à la précipitation plutôt qu’à la stratégie.
Bref, pour Madrid, le scénario est frustrant : un joueur talentueux que l’on ne peut pas utiliser tout de suite, un entraîneur sur la sellette, et une perception publique délicate où Lyon et la France célèbrent ce prêt, pendant que le Real doit gérer un casse-tête sportif et psychologique. La presse madrilène, elle, pousse un coup de gueule : Endrick est peut-être l’avenir, mais pour le présent, il est devenu un vrai casse-tête.
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