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·24 May 2025
OM, Algérie : Gouiri veut concurrencer le PSG et se lâche sur le choix de Cherki de rejoindre les Bleus

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·24 May 2025
Amine Gouiri, l'attaquant de l'Olympique de Marseille, s'est montré très ambitieux pour le futur de l'OM. L'ancien joueur de Lyon, de Nice et de Rennes en a aussi profité pour se prononcer sur le choix de Rayan Cherki de représenter l'équipe de France au niveau international.
Amine Gouiri, qui fait la Une de notre numéro 372 ce mois-ci, s'est aussi confié dans les colonnes de L'Equipe ces dernières heures. L'occasion pour lui de revenir sur ses débuts idylliques du côté de l'Olympique de Marseille. Tout en restant très prudent : "Je savais que j'avais les qualités pour réussir très vite à l'OM, mais je pense que personne ne s'attendait à ce que ça se passe aussi bien. Pas beaucoup de monde en tout cas. Au fond, je savais qu'avec le coach et le contexte, j'allais m'épanouir. Je ne me suis pas impressionné" a-t-il dans un premier temps commenté.
Avant de poursuivre : "Après je n'ai fait que six mois. Si je ne suis pas bon en août, ces six mois, on va vite les oublier. Je comprends qu'on attendait depuis longtemps que je sois aussi bon, mais il m'a fallu un peu de temps, d'expérience et de maturité. Je suis dans le bon club pour y arriver" a-t-il lancé avant d'encenser Medhi Benatia : "Medhi (Benatia, directeur du football) et le coach pensaient que j'allais apporter un plus, que je pouvais être impactant pour la qualification en Ligue des champions, mais ils m'avaient dit aussi qu'ils allaient se montrer patients. L'objectif initial, c'était de me permettre de m'adapter, de me remettre sur les bons rails et d'exploser la saison prochaine. Ç'a été plus rapide (...) Je me suis senti directement bien dans ce club et cette ville. Quelqu'un comme Medhi m'a mis à l'aise, il a été très important dans ces premiers mois."
Pour l'international algérien, l'objectif est clair : concurrencer le PSG. "Ce club doit se stabiliser maintenant en se qualifiant tous les ans en Ligue des champions, puis en devenant un club qui compte en Europe. Le club a le potentiel pour se battre avec le Paris-Saint-Germain. Il faut l'exploiter. On s'est qualifié en Ligue des champions, c'est bien, mais il faut progresser chaque année. Monaco et Lille ont réussi à prendre un titre au PSG (respectivement en 2017 et 2021), pourquoi pas Marseille ? Ensuite, il faudra aller chercher tout doucement plus haut en Europe (...) Je pense que l'année prochaine, il faudra sortir de la phase de ligue de la Ligue des champions. Ensuite, tout peut arriver. Et chaque année, on doit se rapprocher un peu plus du top niveau. Marseille doit être dans les dix plus gros clubs en Europe. Par exemple, au Vélodrome, personne ne doit nous battre. On peut finir une saison invaincus chez nous tellement les supporters nous poussent."
Un Vélodrome qui enchante totalement l'ancien Lyonnais : "Oui, mais il faut aimer cette pression quand tu joues dans un club comme ça. Le coach veut qu'on ait de l'audace, du caractère, du courage pour ressortir les ballons proprement, on doit se servir de cette pression."
Le natif de Bourgoin-Jallieu a ensuite évoqué la sélection et notamment le choix de Rayan Cherki d'opter pour les Bleus : "C'est son choix. Il pouvait venir avec nous, mais c'est comme ça. Je le connais très bien, j'aurais été heureux de l'accueillir en sélection, mais on a des joueurs de qualité pour atteindre des objectifs élevés" a-t-il confié avant d'être cash sur de possibles regrets autour du sien : "Aucun. Je savais très bien ce qu'était la sélection algérienne et j'en suis très heureux. En sélection, il n'y a pas de stars, on joue tous pour le pays, personne n'est au-dessus des autres, franchement, c'est trop bien."
Enfin, il a conclu : "Je me souviens de ma première année à Nice, la Fédération et Djamel Belmadi avaient contacté des gens de mon entourage. Pendant deux ans, ils ont échangé, mais ils attendaient plus que ça vienne de mon côté. Il faut dire que l'Algérie avait une sacrée équipe ! Ils venaient de remporter la CAN. Puis, lors d'un échange avec le sélectionneur en octobre 2023, c'est devenu une évidence. Il est en grande partie la raison de ma venue en sélection. J'ai vu ça comme un devoir plus que comme un challenge."
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