OM – Aucun souci pour l’OM devant la DNCG | OneFootball

Ce jeudi, quatre formations ont présenté leurs comptes devant la Direction Nationale du Contrôle de Gestion (DNCG), l’organe de surveillance financière du football professionnel français. L’OM et le FC Metz pour la Ligue 1, ainsi que l’AS Saint-Étienne et le Pau FC pour la Ligue 2, ont tous franchi cette étape cruciale sans encombre. Cette session fait suite à celle de mercredi, où Brest, Rennes et Guingamp avaient également obtenu des résultats satisfaisants lors de leurs auditions.

La Ligue de Football Professionnel (LFP) a formalisé ces décisions dans un communiqué officiel publié ce jeudi. « Dans le cadre de l’examen de la situation des clubs au titre de la saison sportive 2025-2026, la Commission de Contrôle des Clubs Professionnels a pris les décisions suivantes en application de l’article 11 du Règlement de la DNCG : aucune décision n’a été prise contre Marseille, Metz, Saint-Étienne et Pau ». Cette absence de sanctions signifie que ces quatre clubs disposent du feu vert financier pour aborder la prochaine saison dans des conditions normales.

Cependant, l’horizon s’annonce plus sombre pour plusieurs autres clubs qui n’ont pas encore comparu devant l’instance de contrôle. Jean-Marc Mickeler, président de la DNCG, avait anticipé fin mai dans les colonnes de Ouest-France une augmentation « très probable » des mesures restrictives pour la saison à venir. Ces sanctions pourraient prendre la forme d’encadrements des masses salariales ou d’interdictions de recrutement, révélant les difficultés financières persistantes dans le football professionnel français.

Le cas du FC Martigues illustre parfaitement ces enjeux financiers critiques. L’audience initialement programmée ce jeudi a été reportée au 24 juin à la demande du club provençal. Selon les informations rapportées par La Provence, ce délai supplémentaire vise à permettre au club de réunir les fonds nécessaires pour combler un déficit de 5 millions d’euros dans son budget prévisionnel pour la saison prochaine. Cette situation témoigne de la précarité économique qui frappe certaines formations du football professionnel français.

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