OM : deux enfants brûlés par un pétard en Virage Nord | OneFootball

Alors que les ultras étaient absent du Vélodrome, deux enfants ont été brûlés par un pétard lors du match de l'Olympique de Marseille face à Aston Villa.

Une première sortie dans les mythiques virages du Vélodrome qui ne se passe pas vraiment comme prévu. Dans son édition du journal, le journal La Provence rapporte la triste mésaventure de Lucas et Maxence, 11 ans, présents dans les travées du Vel samedi soir, pour l’ultime test avant la reprise face à Aton Villa.

Problème,, alors que Pierre-Emerick Aubameyang signait son doublé, les deux garçons étaient déjà à l’infirmerie, pris en charge par la Croix-Rouge. Quelques instants plus tôt, un pétard lancé depuis le virage Nord avait frappé la tête d’une jeune fille avant d’exploser dans leur dos. Résultat : brûlures au bras, acouphènes, six jours d’ITT.

"Un petit malin a trouvé drôle de lancer un énorme pétard"

"On était en bas du virage Nord, on avait des places numérotées mais n’étant pas habitués des virages, on ne savait pas que c’était un placement libre donc on s’est installé derrière les cages. Il y avait beaucoup d’enfants autour de nous, et bien plus jeunes que les nôtres. Mais un petit malin a trouvé drôle de lancer un énorme pétard sur les gens. Le projectile a rebondi sur la tête d’une jeune fille puis a explosé dans le dos de mon enfant et de son copain. Ils ont été brûlés au niveau des bras, ils ont eu des acouphènes", raconte la maman au quotidien local.

Les groupes ultras étaient absents

Cette dernière pointe aussi du doigt la sécurité dans l'enceinte : "C’était le grand néant au niveau de la sécurité, il y avait très peu de stadiers. Il a fallu s’énerver pour qu’on vienne nous aider", déplore-t-elle. Selon ses dires, la zone accueillait de nombreux enfants, bien plus jeunes encore, et rien n’empêchait qu’un engin pyrotechnique soit allumé au milieu d’eux.

Les parents des deux garçons ont porté plainte dans l’espoir que les caméras identifient le responsable. Mais la colère porte aussi sur l’attitude du club. « On a essayé de contacter le club via le formulaire de contact sur internet et via les réseaux sociaux, mais on n’a eu aucun retour, zéro réaction ». Sans les groupes ultras, absents ce soir-là, “Quand on est là, personne n’ose faire ces conneries”, regrette un habitué des virages cité par le journal. Face à la polémique, l’OM reconnaît sa responsabilité en tant qu’organisateur et assure qu’une procédure interne est en cours, avec un contact prévu avec la famille.

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