OM : les gros tacles de Rami contre Balerdi et De Zerbi | OneFootball

L'ancien défenseur de l'OM et de l'équipe de France, Adil Rami, n'a pas mâché ses mots sur la situation du club phocéen, ciblant notamment Leonardo Balerdi et Roberto De Zerbi.

Invité de Génération After sur RMC, Adil Rami n’a pas mâché ses mots concernant son ancien club, l’OM, et notamment le management de Roberto De Zerbi ainsi que le rôle de Leonardo Balerdi. Le champion du monde 2018 s’est montré particulièrement critique, mélangeant anecdotes personnelles et analyses sans détour.

Sur le coach italien, Rami estime que la pression imposée aux joueurs peut parfois dépasser les limites. « On voit un peu le comportement et la communication entre l’entraîneur et ses joueurs. Je le trouve parfois un peu trop dur. En étant joueur, je suis passé par là. On peut parfois péter les plombs. Je le trouve parfois dur, limite-limite. On est aussi des pères de familles. Parfois, ça peut ne pas passer en termes de communication. »

Si De Zerbi a su mener l’OM jusqu’en Ligue des champions et décrocher la place de dauphin du PSG en Ligue 1, son style exigeant ne convainc pas Rami sur tous les points. Selon lui, « cette année, je trouve qu’il y a beaucoup de problèmes tactiques. On parle beaucoup de la défense mais je les trouve loin du porteur du ballon. »

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Balerdi, pas un leader pour Rami

Quant à Leonardo Balerdi, l’ancien défenseur olympien n’y va pas par quatre chemins. « Sur ce que je vois, ce n’est pas du tout un leader. » Malgré des qualités indéniables sur le plan défensif, le capitaine argentin paie selon Rami le poids de responsabilités trop lourdes. « On lui a donné beaucoup de crédit, une image de leader, de capitaine et de patron de la défense de l’Olympique de Marseille. Moi je le répète, ça fait longtemps qu’on n’a pas eu un patron dans cette équipe de Marseille, en tout cas en défense. »

L’ancien Marseillais explique ce qu’il attend d’un véritable patron. « Un joueur qui régule sa défense, qui dit à son binôme : "va au duel je te couvre", qui va crier sur ses numéros 6 ou ses attaquants pour le repli. » À ses yeux, Balerdi ne remplit pas ce rôle et commet « trop d’erreurs techniques à chaque match ».

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