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·15 December 2024
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Plombé par un certain manque d’efficacité offensive, le LOSC est tout de même reparti du Vélodrome avec un point significatif et plein de sens (1-1). Découvrez nos tops et flops après cette 15e journée de Ligue 1.
Une ligne défensive postée à la ligne médiane, des défenseurs marseillais étouffés, un entrejeu qui quadrille parfaitement l’axe : ils sont peu cette saison à avoir aborder leur déplacement au Vélodrome avec autant d’ambition face à l’OM de Roberto De Zerbi. Pourtant, le plan de jeu était le bon tant le LOSC a asphyxié – notamment durant le premier quart d’heure – son adversaire. Hormis le but de l’ouverture du score concédé sur une attaque rapide parfaitement exécutée (1-0, 17′), les Dogues auront été les seuls à se procurer de réelles occasions sur la durée (6′, 7′, 11′, 21′, 25′, 32′, 36′). De quoi affirmer leur supériorité au terme de l’une des premières périodes les plus abouties de l’ère Genesio, malgré le score défavorable.
Le deuxième acte, moins dominé, n’était pas non plus en reste et l’égalisation tardive de Bafodé Diakité (1-1, 87′) relevait globalement de la logique tant le rapport de force était équilibré. Signe que le LOSC n’a pas volé sa place parmi les places fortes du football français en ce début de saison, bien au contraire, et qu’il a bel et bien les armes pour lutter derrière le PSG. Invaincu depuis le 17 septembre (Sporting, 0-2), soit seize matches, les Dogues ont passé leur automne sans la moindre défaite. Symptomatique des qualités fortes de cette équipe complète à tous points de vue, toujours en embuscade pour le podium mais qui confirme encore une fois qu’elle a les moyens de ses ambitions.
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Certes, il y avait en face un gardien bien déterminé à écœurer les Dogues et qui, à l’image de cette merveilleuse sortie dans les pieds de Jonathan David (11′), était en état de grâce. Mais si le LOSC pouvait presque se mordre les doigts de rentrer dans le Nord avec seul point dans le besace, il le doit en grande partie à son incapacité à convertir ses temps forts, notamment en première période.
Avant que Bafodé Diakité ne trouve la faille d’une tête lobée parfaitement dosée (1-1, 87′), les hommes de Bruno Genesio s’étaient déjà procurés 1,34xG (expected goals, ou “buts attendus), avec en point d’orgue ce face-à-face d’Edon Zhegrova (36′, 0,55xG) ou les multiples tentatives d’un Jonathan David peu inspiré (0,40xG au total). Sans même compter les exploits de l’imprenable Rulli face aux déviations de ses propres défenseurs (78′). Un gardien argentin qui hante le LOSC, cela va commencer à devenir une fâcheuse habitude.
Enzo PAILOT
Crédits photo : Anthony Dibon/Icon Sport
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