OM : un énorme rôle joué en interne par De Zerbi pour venir à bout du PSG ? | OneFootball

Roberto De Zerbi, l'entraîneur de l'Olympique de Marseille, aurait joué un rôle énorme en interne dans la victoire de l'Olympique de Marseille sur le Paris Saint-Germain (1-0) lundi soir. Les propos de Luis Enrique avant la rencontre auraient notamment servi de déclencheur.

La victoire de l’Olympique de Marseille face au Paris Saint-Germain (1-0) lors du Classique a été bien plus qu’un simple succès sportif : c’est l’aboutissement d’une mobilisation totale initiée par Roberto De Zerbi comme nous l'apprend L'Equipe. Le technicien italien a galvanisé son groupe autour d’un message clair : battre Paris, symbole du pouvoir dans le football français, était une question de fierté et de principe.

À ses yeux, Paris représente une domination qu’il refuse d’accepter, et c’est cette révolte qu’il a transmise à ses joueurs avant cette cinquième journée de Ligue 1. Le Vélodrome, en ébullition, a parfaitement capté cette énergie. De Zerbi, fidèle à son tempérament volcanique, n’a pas hésité à s’opposer frontalement aux Parisiens et aux arbitres, au point d’être expulsé en fin de match.

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De Zerbi a galvanisé son groupe

Mais ce débordement émotionnel n’était que le prolongement d’une stratégie bien rodée : transmettre à son groupe, largement renouvelé cet été, l’importance historique et symbolique de ce choc. Dès la première minute, l’OM a imposé son agressivité, notamment avec une grosse charge d’Emerson Palmieri sur Hakimi. Des joueurs souvent critiqués pour leur manque d’impact, comme Greenwood ou Gouiri, se sont montrés particulièrement investis.

Le discours de Luis Enrique avant la rencontre, où il disait que « calmer le Vélodrome » serait un défi, a été utilisé comme motivation supplémentaire. Résultat : un stade incandescent, un PSG malmené et une ambiance tendue jusqu’au bout, marquée par une échauffourée post-match entre Parisiens et membres de la sécurité. L’état d’esprit combatif de l’OM est aussi le fruit d’une montée en tension progressive. Si le début de saison avait été perturbé par des incidents (notamment la bagarre entre Rabiot et Rowe à Rennes), De Zerbi a progressivement canalisé cette nervosité pour en faire une force.

Un discours qui s'est fait ressentir sur le terrain

Une mise au vert prolongée, des leaders comme Balerdi et Höjbjerg très investis, et un vestiaire entièrement concentré sur l’objectif ont permis à l’OM de transformer l’électricité ambiante en moteur de performance. La provocation de certains joueurs du PSG après le coup de sifflet final, exhibant l’écusson de champion, n’a fait qu’alimenter la hargne marseillaise.

Une hargne qui a explosé dans la joie furieuse du coup de sifflet final, avec un tour d’honneur vécu comme un soulagement après une semaine intense, marquée par une défaite encourageante à Madrid (1-2) en Ligue des champions. Ce Classique marque donc un tournant pour l’OM : plus qu’un succès contre l’ennemi juré, c’est un acte fondateur d’un groupe rassemblé autour de la passion, de la rivalité et de la fierté de porter le maillot marseillais.

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