« On n’était pas là pour faire des photos avec eux », lâche Lucas Chevalier après LOSC – Real Madrid | OneFootball

« On n’était pas là pour faire des photos avec eux », lâche Lucas Chevalier après LOSC – Real Madrid | OneFootball

In partnership with

Yahoo sports
Icon: Le Petit Lillois

Le Petit Lillois

·3 October 2024

« On n’était pas là pour faire des photos avec eux », lâche Lucas Chevalier après LOSC – Real Madrid

Article image:« On n’était pas là pour faire des photos avec eux », lâche Lucas Chevalier après LOSC – Real Madrid

À l’image de l’ensemble de l’effectif lillois ce mercredi, Lucas Chevalier a été irrésistible face au Real Madrid, vaincu (1-0) dans le Nord. Sans filtre, le dernier rempart du LOSC se confiait en zone mixte au coup de sifflet final.

Un match inoubliable ?


OneFootball Videos


« Tout le monde va le retenir, vous comme nous. Dans vingt ans, quand j’aurai arrêté ma carrière, je pourrai dire que j’ai battu le Real à la maison. Ce n’est pas tous les jours. En plus, je pense que le match était plaisant. Ce n’est pas un hold-up, on a joué. Tout le monde a été énorme et tout le monde a sa part de responsabilité dans cette victoire. J’ai envie de dire que c’est historique. »

Lille a regardé le Real Madrid droit dans les yeux ?

« Ce sont des matchs qui se jouent sur des détails. On a vu que c’était chaud à la fin. On ‘maîtrisait’ le match, mais on savait que le Real n’est pas forcément une équipe de possession. Elle est aussi experte en transition et sur nos pertes de balle, avec des joueurs comme Vinicius et j’en passe… À la fin, on a un peu frissonné. Malgré tout, cela a été plus ou moins maîtrisé, donc oui. »

La plus belle émotion de ta carrière professionnelle ?

« La vache (rire). Ça reste qu’une victoire en phase de ligue et j’espère que je vivrai des émotions encore plus grandes dans ma carrière. Mais pour le moment, elle fait clairement partie du top trois. »

Comment as-tu vécu l’enchaînement des parades ? Tu étais sur un nuage…

« Il y a un peu de réussite. Tout le monde est là. C’est déjà arrivé pas mal de fois les scénarios dans lesquels on devait garder un résultat et ce qu’il s’est passé n’est pas forcément explicable. J’essaie de faire mon boulot et ça a marché. »

Difficile de rester concentré quand il y a peu d’occasions et performer à la fin ?

« Rester concentré, c’est ce que l’on demande aux gardiens de très haut niveau et ce que réclame la Ligue des Champions. Je veux me confronter aux meilleurs et c’était le cas aujourd’hui (mercredi). Ce Real est peut-être la meilleure équipe de ces vingt dernières années dans le football mondial. C’est une fierté personnelle d’avoir fait déjouer cette équipe-là. »

C’est aussi une victoire tactique de Bruno Genesio ?

« En conférence de presse mardi, vous n’étiez pas sûrs qu’on allait gagner (rire). Il faut le préciser aussi, on n’avait pas notre onze titulaire avec tous nos absents et on était obligé de mettre de jeunes éléments sur le banc. Il faut s’en rendre compte et ça rend le résultat encore plus beau. Tactiquement, j’ai une pensée pour le petit Ayyoub (Bouaddi) qui pour le coup a été incroyable. Le jour de son anniversaire (17 ans), je pense qu’il s’en rappellera. »

Dans les attitudes, vous n’avez pas baissé les yeux face au Real…

« Non ! Comme a dit le président, on n’était pas là pour faire des photos avec eux, on l’a fait à la fin du match (rire). C’est ce qu’on voulait et c’est ce que le public voulait. Je pense que tout le monde a eu les yeux qui brillent dans le stade. Peu importe notre camp, je pense que l’on a vécu quelque chose à travers cette rencontre et on pourra dire qu’on a été là, moi compris. Je pourrais dire que j’étais le gardien. »

C’est une manière de rattraper les points perdus et se relancer pour la suite ?

« Je pense que nos adversaires vont peut-être nous prendre encore plus au sérieux. Ils savaient que l’on était une bonne équipe, mais en battant le Real, ce n’est pas n’importe quoi. On ne va pas parler de qualification parce que cette compétition exige de répéter ce genre de performances toutes les deux semaines. On verra si on est capables de le faire. En tout cas, ça montre qu’on peut poser des problèmes à tout le monde. »

À quel moment penses-tu que ça peut le faire ?

« Quand il y a le baby-foot dans ma surface, je me suis dit qu’on avait peut-être une petite étoile qui veillait sur nous. Ça fait aussi un peu peur parce qu’on se dit qu’on maîtrise notre sujet pendant presque tout le match, mais tu peux tout perdre en cinq minutes et être déçu. Faire nul contre le Real, tu ne dois pas être déçu, mais c’est encore plus beau d’avoir ça et d’avoir vécu toutes ces péripéties. »

La communion avec le public, c’est quelque chose de beau…

« C’est peut-être la plus belle victoire de l’histoire du club. Tout le monde doit mesurer la chance de ce qu’il vit, de ce qui a été fait sur et en dehors du terrain. L’ambiance était magnifique et on se devait de vivre ça avec eux à la fin du match. »

View publisher imprint