Pourquoi le Bayern n’est plus favori pour le Mondial des clubs | OneFootball

Selon FCBInside, l’édition 2025 de la Coupe du Monde des clubs s’annonce comme une lutte principalement dominée par les formations européennes, un constat appuyé par les projections du superordinateur Opta. Malgré l’étiquette de favori qui échappe au Bayern Munich, les Bavarois s’avancent avec des chances réelles, établies à 11,3 % pour la conquête du trophée – derrière le Paris Saint-Germain (20,6 %), Manchester City (20,4 %), l’Inter Milan (12,4 %) et Chelsea (10,4 %).

Le tirage n’a rien d’aisé : le Bayern devra affronter Flamengo dès les huitièmes de finale, un adversaire brésilien réputé pour sa solidité défensive depuis le début du tournoi. Pour les hommes de Vincent Kompany, ce match s’annonce comme un véritable révélateur. Une victoire permettrait d’envisager la suite avec optimisme, car plus le Bayern avancera dans le tableau, plus ses chances augmenteront selon les algorithmes prédictifs.

La performance des équipes brésiliennes en phase de groupes a suscité le respect, mais les statistiques accordent peu de crédit à Palmeiras (0,9 %), Flamengo (0,5 %) ou encore Botafogo (0,4 %) pour aller au bout. Inter Miami, tombeur de Palmeiras, n’hérite que d’un infime 0,3 %. En conséquence, même si le tirage propose des affiches piégeuses, la plupart des observateurs prévoient une finale entre deux poids lourds européens.

Le Bayern ne part donc pas favori, au contraire d’un PSG légèrement en avance malgré une défaite inattendue face à Botafogo. Manchester City, qui a signé un sans-faute en phase de groupes, reste l’autre favori majeur, tandis que le Real Madrid subit une certaine dépréciation avec seulement 9,7 % de chances d’être couronné selon Opta, se classant derrière Chelsea.

Pour le club munichois, la perspective est claire : il faudra se défaire d’équipes au jeu réfléchi et bien rodé dès le début des matches à élimination directe. La rencontre face à Flamengo fait figure de premier test grandeur réelle, avant d’espérer rejoindre les favoris annoncés en demi-finales ou en finale. Si les cadres de l’équipe répondent présents et que la dynamique collective se confirme, le Bayern a de sérieux arguments à faire valoir dans un format de tournoi qui laisse rarement la place à l’improvisation.

Reste que, pour remporter un deuxième titre mondial, les Bavarois devront afficher une constance et une marge de progression supérieures à celles entrevues en phase de groupes. Leur statut de challenger pourrait au final s’avérer un atout dans un contexte où la pression médiatique se concentre surtout sur les principaux favoris.

Sources : FCBInside.

Photo by Adam Pretty/Getty Images