Pourquoi le FC Nantes est si peu attractif alors que les ventes de clubs se multiplient en France ? | OneFootball

Ces dernières semaines, le rachat du Havre AC par un fonds américain (Blue Crow Sports Group), après ceux de Caen ou encore du Paris FC , confirme un phénomène : la France attire les investisseurs. Surtout des clubs perçus comme à fort potentiel mais encore accessibles. Pourtant, un nom manque à l’appel : le FC Nantes.

Un club au palmarès historique, avec huit titres de champion de France, une base de supporters fidèles et un centre de formation réputé. Pourtant, aucune vente ne se profile à l’horizon, malgré les difficultés structurelles du club et l’impopularité croissante de son président, Waldemar Kita. Alors pourquoi ce silence du marché ?

1. Un président jugé peu coopératif

Le problème central semble être Waldemar Kita lui-même. Propriétaire du club depuis 2007, il a plusieurs fois laissé entendre qu’il était prêt à vendre, mais à des conditions souvent jugées irréalistes, avec des prix évoqués bien au-dessus du marché. Plusieurs investisseurs potentiels ont approché le club… avant de se retirer, refroidis par l’attitude du propriétaire et un manque de transparence financière.

2. Une structure floue et verrouillée

Le FC Nantes ne possède pas de stade, ce qui diminue sa valeur patrimoniale. La gestion du club est aussi très centralisée autour de la famille Kita, rendant toute prise de pouvoir externe compliquée. Par ailleurs, les résultats sportifs irréguliers, les relations compliquées avec la mairie ou encore la DNCG, rendent le projet peu lisible pour un investisseur cherchant un actif structuré.

3. Une image détériorée

Malgré son histoire et sa notoriété, le FC Nantes souffre d’une image négative dans le football français, notamment en raison des polémiques récurrentes autour de sa gouvernance. Là où des clubs comme Le Havre ou Caen sont perçus comme des entités stables avec des marges de progression claires, Nantes est vu comme un environnement instable et verrouillé.