PSG - OM : comment s'est passé le retour de Rabiot au Parc des Princes | OneFootball

Le grand retour d'Adrien Rabiot au Parc des Princes était l'une des attractions du choc PSG - OM. Comment s'est passée la soirée du Duc ?

L'électricité était palpable. Adrien Rabiot effectuait ce dimanche un retour sous haute tension au Parc des Princes, six ans après son départ controversé du PSG. L’exil de 2019, marqué par un conflit avec la direction parisienne, a laissé des traces, et l’international français est perçu comme un "traître" par une partie des supporters parisiens. Des chants hostiles et des banderoles à son encontre étaient attendus. Même si Adrien Rabiot a fait passer le message avant le match, via ses partenaires et son entourage, qu'il restait imperméable à cette pression. Restait avoir comment Rabiot allait réellement affronter cette hostilité et si cela allait influer sur son match sur le terrain.

Avant même le coup d'envoi, il était d'ores et déjà au centre de l'attention quand Roberto de Zerbi décidait de lui confier le brassard de capitaine, sacré symbole. Et dès la première minute de jeu, il a tout de suite été au centre des débats. En effet, sur son premier ballon, il s'est fait secouer par Lucas Beraldo, auteur d'une faute qui a fait rugir de plaisir le Parc des Princes. Quelques insultes sont descendues des tribunes, mais rien de plus à part des sifflets sur ses différentes touches de balle.

"Telle mère, tel fils. Vero c’est lequel son vrai père ?"

C'est avant la mi-temps que les pensionnaires du Virage Auteuil ont finalement décidé de l'attaquer plus frontalement, lui ainsi que sa mère. Une première banderole accompagnée d'un étendard est apparue, avec comme mention : "La passion n'a pas d'âge, p*te de mère en fils". Une autre, bien plus grande, suivait : "Loyauté pour les hommes, trahison pour les p*tes. Telle mère, tel fils. Vero c’est lequel son vrai père ? Dehu, Fiorese, Cana ou Heinze ?", rappelant les transfuges du Paris Saint-Germain à l'Olympique de Marseille.

Dans le même temps, sur le terrain, l'international français a permis aux siens d'y croire. Opportuniste après une passe ratée de Nuno Mendes, il s'est joué de Gigio Donnarumma pour offrir le but à Amine Gouiri. De quoi relancer les espoirs marseillais pour la fin de match, des espoirs rapidement envolés avec le but contre son camp de Pol Lirola. Pour le reste, plus grand-chose à signaler. La consigne avait visiblement été entendue. Mis à part quelques chants ici et là, visant notamment sa mère, l'ancien Titi qui évolue désormais chez l'ennemi n'aura finalement pas été la cible des supporters. "Le brassard de Capitaine pour Rabiot, c’était décidé avec le coach et les cadres du vestiaire. On connaît Adrien, c’était un clin d’œil. Les chants, les banderoles, ça nous touche tous car on est tous ensemble" a de son côté glissé Amine Gouiri au micro de DAZN à ce sujet.L'enfer tant promis par les Parisiens depuis plusieurs semaines n'a pas vraiment eu lieu. On retiendra donc surtout la victoire facile du Paris Saint-Germain plutôt que les différents évènements en tribunes.

Retrouvez l'actualité du monde du football en France et dans le monde sur notre site avec nos reporters au coeur des clubs.