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·18 February 2025
PSG/Brest – Luis Enrique annonce la « prochaine étape » pour son équipe
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·18 February 2025
Mercredi, dans le cadre des barrages retours de la Ligue des Champions 2024-2025 (0-3 à l’aller), le Paris Saint-Germain affrontera Brest au Parc des Princes (coup d’envoi à 21h, diffusion sur Canal+Foot). A la veille de cette rencontre, le coach parisien Luis Enrique a répondu à plusieurs questions en conférence de presse.
Vous préparez les 8es de finale ou vous êtes concentré sur ce retour ?
Très clairement concentré sur le match. On a un résultat très bon à l’aller, c’est évident. Mais quand on analyse le match, il y a des complications. Brest nous a déjà remonté 2 fois en 2 ans. C’est une équipe très bien construite, qui travaille bien et qui a une grande capacité dans le jeu long.
Elle peut nous amener des difficultés. Il faut mettre le score à l’aller un peu de côté, même s’il existe. L’objectif est de gagner demain.
Vous étiez à la remontada, vous savez bien qu’il faut être vigilant ?
Bien sûr, c’est un match piège. Il faut jouer comme toujours, pour être performant. L’ambiance sera encore spectaculaire. On doit jouer sans penser à défendre quelque chose, pour attaquer avec une grande intensité.
Vous avez déjà été aussi détendu avant un match de LDC ?
Je ne suis jamais détendu avant un match, encore moins en Ligue des Champions. Une équipe sera éliminée à la fin, on ne peut pas être détendu.
Vous êtes satisfait de Kvaratskhelia ?
Oui, même s’il faut bien sûr un temps d’adaptation. C’est un changement de club, de langue, il faut aussi que la famille s’adapte. Je suis content de son travail, c’est un recrutement pour le long terme. On veut s’appuyer sur lui dès la 1ere minute.
Où en est Zaïre-Emery ?
Demain, il ne jouera pas. Il ne s’entraîne pas encore avec le groupe, on ne prend pas de risque. Il avance favorablement, mais il est encore loin de jouer.
Vous aviez dit que vôtre rôle est d’être un peu plus dur quand les joueurs sont en pleine forme, vous l’êtes avec eux en ce moment ?
C’est un peu difficile à transmettre, mais j’essaye d’équilibrer avec le contexte. Moi, je les traite comme d’habitude. Je suis ambitieux et eux aussi. Mais j’équilibre avec le contexte. En début de saison, vous placiez Barcola dans une autre galaxie, alors il faut du calme. Il a été constant. Maintenant, c’est Dembélé.
On veut maintenir le calme, alors qu’il peut y avoir des hauts et des bas. Il ne faut pas exagérer. Marquer des buts ne veut pas dire que l’on est si bon et ne pas marquer ne veut pas dire que l’on est mauvais. J’essaye de faire baisser l’excitation.
Encore de la rotation prévue ?
Je ne sais pas, on verra.
Vous aviez dit que l’équipe serait meilleure en février et on le voit. Que prévoyez vous pour mars ?
Je ne suis pas devin. J’ai fait des commentaires l’an dernier et en début de saison et je maintiens ce que je dis. Même quand on n’a pas gagné, j’ai dit que je voyais des choses intéressantes.
Il y a maintenant un moment clef, avec la Coupe de France et la Ligue des Champions qui ne laisse pas de place. Il faut de l’efficacité, où on peut sortir presque sans le mériter. Il faut être prêt.
Vous avez peur d’avoir des blessures ?
C’est évident que les blessures font partie du football et que l’on veut les éviter. Il y a des contacts, comme pour Warren Zaïre-Emery ou Ibrahim Mbaye. On veut accompagner les joueurs et qu’ils puissent être compétitifs.
On a une infrastructures autour des joueurs pour le repos, l’alimentation, la préparation, la charge d’entraînement, de matchs…C’est une des choses les plus difficiles de gérer cela.
Il y a des choses que le grand public ne voit pas avec Fabian Ruiz ?
Dans la manière dont nous jouons, il n’y a pas que la mobilité, mais aussi de jouer en fonction des coéquipiers. Il y a des choses qui se répètent, mais on n’est pas répétitif. Il n’y a pas beaucoup de joueurs qui peuvent s’adapter à ce jeu, Fabian Ruiz fait partie de ceux qui peuvent être à différentes places en étant performant.
Je suis très content de mon équipe, notamment au milieu. Mais on peut encore s’améliorer. Il faudrait aussi corriger les autres, c’est l’étape suivante. Nos joueurs le font chaque jour davantage, j’aime ce que je vois.
Les 5 remplacements et sortir à la 60e minute, une solution face au calendrier ? Ou la concurrence ?
Pour gérer exactement le charge de chaque joueur, il y a une analyse profonde. Il y a le profil physique du joueur, mais aussi les 5 changements bien sûr. Ce n’est pas pareil de sortir, ou d’être remplaçant. Il y a beaucoup d’éléments qui varient. Il faut aussi voir le match, si on le maîtrise ou non.
On aime beaucoup avoir du turnover. On nous critique sur le nombre de changements, mais on fait cela pour avoir le maximum de joueurs qui sont prêts. Quand on arrive à une finale et il y a un absent, on pleure ? Non. Il faut préparer les joueurs, avoir une mentalité forte, que tout le monde soir prêt à chaque match.
Il faut se méfier de quel Brestois ?
La force de Brest, c’est son équipe et pas ses individualités, même s’il y a des joueurs très fortes. Mais Ajorque a un style particulier, si on ne le presse pas bien il permet de se rapprocher de notre but, dans l’axe. Cela peut vite être un danger. Ils savent toujours avoir de véritables occasions contre nous. Ce ne sera pas du tout un match facile. Il faut être préparé. On ne peut pas penser en Ligue des Champions que les choses sont faites. Notre objectif est que Brest ne retourne pas la situation.