PSG/Lyon – Luis Enrique en conf : OL, progression, Lucas Hernandez | OneFootball

Dimanche, dans le cadre de la 15e journée de Ligue 1 2024-2025, le Paris Saint-Germain (1er) affrontera l’Olympique Lyonnais (5e) au Parc des Princes (coup d’envoi à 20h45, diffusion sur DAZN). A la veille de cette rencontre, le coach parisien Luis Enrique a répondu à plusieurs questions en conférence de presse.

Enrique «c’est une équipe difficile à jouer»

Que pensez-vous de cette équipe de l’Olympique lyonnais ?

«Nous connaissons assez bien Lyon car nous avons eu l’opportunité de jouer contre eux la saison passée, ainsi que durant la finale de Coupe de France. En ce moment c’est un adversaire qui est déjà un moment très positif. Bien classé autant en Europe qu’en Ligue 1. Donc c’est une équipe difficile à jouer et ces complications génèrent beaucoup de motivation et d’envie d’être à la hauteur.»

Est-ce que vous estimez que Hakimi arrive à un moment de plénitude dans son jeu ?

«Non, mon objectif est de sortir tous les joueurs de leur zone de confort, peu importe leur temps de jeu. Nous voulons que tous les joueurs donnent plus. Hakimi est bon, il peut jouer encore mieux. C’est mon objectif, qu’on puisse voir le meilleur de tous les joueurs. Et parfois pour y parvenir il faut prendre des décisions impopulaires.»

Enrique «Je décide de prendre les décisions qui me semblent les meilleures pour mon équipe.»

Quelles sont les raisons de la baisse du temps de jeu d’Ousmane Dembélé ?

«J’ai la même relation avec tous les joueurs. Je ne suis pas leur père, leur frère ni leur  »bro », je suis l’entraîneur. Je décide de prendre les décisions qui me semblent les meilleures pour mon équipe.»

Qu’est-ce qui vous a emmené à modifier le rôle de Nuno Mendes ces dernières semaines ?

«Car l’objectif que nous avons, moi comme le staff, c’est d’améliorer l’effectif. Les joueurs doivent avoir la capacité d’aider l’équipe au moment où c’est le plus opportun. Aujourd’hui il joue plus haut, c’est un joueur déterminant. Mais une équipe c’est un orchestre, il ne peut pas y avoir six joueurs qui font toujours la même chose. Il faut savoir se coordonner pour sortir la meilleure mélodie.»

Rayan Cherki est le joueur en forme du côté de l’OL est-ce que pour vous c’est le danger numéro un ? Et est-ce que vous désirez toujours le recruter ?

«Le danger de l’OL c’est s’ils sont capables d’avoir le ballon. C’est une équipe qui a un très haut niveau, car ils ont des profils de joueurs très élevés.»

Enrique «en fonction de ce que nous voyons nous nous adaptons.»

Comment s’articule le processus de récupération au PSG ?

«Dans tout ce qui concerne le thématique médicale je ne suis pas là bonne personne pour ça. Mais en fonction de la personne, de la période, cela n’est pas la même chose. Mayulu qui a été blessé trois semaines et d’autres comme Lucas Hernandez ne suivront pas le même processus. Et en fonction de ce que nous voyons nous nous adaptons.»

Vous êtes 25e au classement en Ligue des Champions, qu’est-ce que vous pensez de la non réussite des gros clubs comme le PSG ou encore le Real Madrid dans ce début de compétition ?

«C’est notre classement c’est la réalité. Nous pensons maintenant à comment retourner la situation.»

Enrique «J’ai vu des choses sur Botafogo mais pas d’un œil professionnel»

Comme tu l’avais prévu vous allez jouer contre Botafogo, par curiosité comment abordez-vous ce match dont on parle beaucoup au Brésil ?

«Avec le calendrier très intense que nous avons où nous jouons un match tous les trois jours, le mondial des clubs c’est très loin. C’est tellement loin. Bien-sûr ça m’excite mais c’est beaucoup trop loin. J’ai vu des choses sur Botafogo mais pas d’un œil professionnel, j’aurais le temps de préparer ce match.»

Vous avez changé votre manière de jouer les coups de pieds arrêtés, est-ce un souhait d’être plus imprévisible ?

«Tu as une bonne réflexion, si nous faisons toujours les mêmes choses l’adversaire s’adapte. Si nous faisons les corners à deux, ils s’adapteront donc il faut changer. Il faut s’adapter continuellement. Il faut que ce soit prévisible pour les joueurs et imprévisible pour l’adversaire. Depuis le début de saison énormément de journalistes disaient que nous n’avions pas le meilleur effectif en France. Mais force est de constater qu’en Ligue 1 comme en Ligue des Champions, il s’agit statistiquement de ma meilleure saison. Petit à petit les choses se mettent en place. Je suis personnellement très content de cette saison et de ce processus de croissance. Nous avons parfaitement surmontés les problèmes et je pense que nous vivons une situation très positive. Je vois que le niveau de l’entraînement monte, le niveau des joueurs montent et c’est le meilleur chemin pour arriver à conquérir, atteindre des objectifs. C’est la meilleure saison de ma carrière.»

Enrique «Je n’ai vu qu’un cas comme lui»

Avec Lucas Hernandez peut-il y avoir un nouveau système ?

«C’est possible oui, le cas de Lucas Hernandez est très atypique. Je n’ai vu qu’un cas comme lui où après sept mois d’absence il arrive en à une semaine à atteindre un niveau physique supérieur à certains joueurs. Évidemment on ne peut pas lui donner 90 minutes, on doit le faire revenir petit à petit. Est-ce qu’il pourrait jouer ? Oui bien sûr. Les bons joueurs peuvent toujours jouer ensemble.»