Raúl Asencio gagne sa place dans la hiérarchie du Real Madrid | OneFootball

Raúl Asencio suscite l’enthousiasme. Le défenseur central a fait ses débuts comme titulaire ce dimanche sous le maillot du Real Madrid et a disputé 90 minutes solides. Face aux blessures qui affectent la défense centrale madrilène, le joueur formé au club est le sauveur de Carlo Ancelotti depuis le match contre Osasuna.

Après avoir disputé deux matches où il a démontré tout son talent, tout indique qu’Asencio formera à nouveau un duo avec Rüdiger à Anfield. Carletto lui fait confiance, tout comme le club. Selon les sources du Journal du Real, les madrilènes et le joueur travaillent sur une prolongation de contrat.

Raúl Asencio félicité par Carlo Ancelotti

Après une performance plus que remarquable à Butarque, Carlo Ancelotti a eu des mots élogieux envers le Canarien. « Il m’a surpris dans le sens où il joue avec beaucoup de maturité, ne s’inquiète pas, n’a pas peur et est toujours bien placé », a-t-il expliqué.

Pour sa première titularisation en blanc, Raúl a enregistré d’excellentes statistiques : 84% de passes réussies, une occasion créée, trois passes dans le dernier tiers, un tacle, cinq dégagements et le défenseur a remporté sept de ses 10 duels (statistiques rapportées par @FabricaMadrid sur Twitter).

Depuis la malheureuse blessure de Militão contre Osasuna, Raúl Asencio sert de dernier rempart pour le Real Madrid. Le défenseur central de 21 ans est rentré à la 30e minute contre Los Rojillos et en 12 minutes, il a délivré une passe décisive à Jude Bellingham.

Le jeune joueur a envoyé une passe lobée sensationnelle depuis sa moitié de terrain, sa marque de fabrique, vers l’Anglais qui n’a eu qu’à conclure pour le 2-0. Asencio est en état de grâce. Même le Santiago Bernabéu s’est levé et a scandé son nom. Il n’avait jamais rêvé de tels débuts. « Depuis que j’ai commencé à jouer au football, débuter avec l’équipe première était mon rêve », déclarait il après le match.

Son ascension au Real Madrid

Arrivé en 2017, après avoir brillé pendant cinq ans à Las Palmas, Asencio a fait le grand saut vers la péninsule. Le Real Madrid a été impressionné par son talent et l’a intégré dans ses rangs. À La Fábrica, le jeune défenseur s’est développé méthodiquement, devenant un élément clé dans chaque équipe qu’il a intégrée. Son leadership naturel en a fait une référence défensive incontestable.

La saison 2022-23 a marqué ses débuts avec le RSC Internacional, prédécesseur du Real Madrid C. Sa première expérience en Tercera Federación a été remarquable. Bien qu’il ne se soit pas distingué en marquant, Asencio a démontré un sens du placement exceptionnel et de grandes capacités défensives. Avec le RSC, il est passé près de la promotion, ce qui lui a valu sa montée au Castilla à seulement 19 ans. Sous la tutelle de Raúl González, lors de la saison suivante, Asencio a confirmé toutes les attentes.

Depuis son arrivée au Castilla, le défenseur est devenu un élément clé pour Raúl González, étant titulaire indiscutable. Rares ont été les fois où le Canarien n’était pas sur le terrain. De plus, c’est un leader né. Cette saison, Asencio est le vice-capitaine de l’équipe réserve. Quand Gonzalo est absent, le brassard lui revient. Bien qu’en réalité, il n’a pas besoin de le porter pour mener les siens.

À chaque match, le numéro 5 prouve qu’il est un patron, tant par son jeu que par sa voix. De plus, ses excellentes performances ont attiré l’intérêt de plusieurs clubs l’été dernier. Le City Group, sur demande du Girona de Míchel, lui a proposé une opportunité en première division. Las Palmas a également tenté de le récupérer, mais Raúl veut écrire son histoire au Santiago Bernabéu.

En plus, maintenant, les clubs commencent à s’intéresser à lui. Il est clair que si son nom était « Asensi » et qu’il jouait pour le FC Barcelone, Raúl aurait été catapulté au statut de « meilleur défenseur du monde » ou aurait été vu comme un des plus gros talents de sa génération. Néanmoins, au Real Madrid, les places coûtent chères. Cela dit, Asencio commence gentiment à la mériter.

Ben Fernandes Santos