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·24 November 2024
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Suspendu pour cause d’accumulation de cartons jaunes, Will Still a assisté depuis les tribunes à la chute du RC Lens face à l’OM (1-3). Un match qui pourrait faire office de bascule dans son approche, alors que l’entraîneur lensois en remet une couche sur l’arbitrage.
À force que les scénarii se répètent et tournent trop dans le mauvais sens, Will Still l’admet et l’espère. « Il faut changer, a-t-il lancé en conférence de presse. C’est beau de dire qu’on fait de bonnes premières mi-temps, qu’on joue bien, mais si on ne mène pas 3-0 ça ne sert à rien. Si on arrive à rentrer aux vestiaires en menant au score, le match est complètement différent et on peut gérer. La différence, c’est qu’on ne marque pas. La réalité du foot se décide sur les buts. Malheureusement, les buts ne sont pas là. Ou alors il faut une sacrée dose d’efforts pour que le ballon rentre. »
Problème, les leviers pour changer la donne se font rares. « Il faudrait peut-être amener plus de joueurs offensifs sur le terrain, analyse Will Still, avant de rétropédaler. Et encore, on a 16 frappes, 6 grosses occasions, presque 2 xG… Il faut une prise de conscience collective et individuelle. Ils mettent deux buts sur leurs deux premières vraies situations. Nous, sur nos cinq ou six, on ne marque pas. » Surtout, dans un certain mimétisme avec les dernières rencontres, le technicien anglo-belge n’oublie pas d’adresser quelques mots au corps arbitral. Notamment sur le but refusé à Rémy Labeau-Lascary (85′) qui offre le coup franc de la victoire à l’OM (1-3, 89′).
Bizarrement, en deuxième mi-temps, beaucoup de choses se passent qui ne sont pas très claires.Will Still à propos de l’arbitrage
« À partir du moment où l’arbitre est à deux mètres de la phase et décide de ne pas siffler faute, cela me paraît compliqué, embraye-t-il. On peut aussi parler de tout ce qu’il se passe avant. Il y a une faute de main de Rabiot dans la surface, qui mène à cette phase-là, qui n’est pas sifflée, il y a une faute sur Fulgini qui n’est pas sifflée. Ça fait beaucoup de décisions contestables. Il ne faut pas chercher midi à 14 heures. On me raconte qu’à la mi-temps, il y a un cinéma pas possible dans le tunnel pour mettre la pression sur l’arbitre (de la part des Marseillais). Bizarrement, en deuxième mi-temps, beaucoup de choses se passent qui ne sont pas très claires. Il y a des choses qui ne sont pas nettes. »
Crédits photo : Maxime Le Pihif/Icon Sport
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