Rennes : "Je ne serais pas capable d'aller dans un club rival", Bourigeaud s'étonne de l'arrivée de Rongier et Merlin | OneFootball

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·31 July 2025

Rennes : "Je ne serais pas capable d'aller dans un club rival", Bourigeaud s'étonne de l'arrivée de Rongier et Merlin

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Dans un entretien accordé à Foot Mercato, Benjamin Bourigeaud revient sur sa première saison réussie au Qatar, son adaptation, son quotidien à Al Duhail — désormais aux côtés de Marco Verratti — mais aussi sur les choix récents du Stade Rennais, notamment les arrivées polémiques de Quentin Merlin et Valentin Rongier.

Un an après avoir quitté la Ligue 1 pour rejoindre Al Duhail, Benjamin Bourigeaud vit une nouvelle vie footballistique au Qatar. Mais l’ancien capitaine rennais n’oublie rien de ses années bretonnes, et garde un œil avisé sur l’actualité de son ancien club. Parti à la surprise générale l’été dernier, Benjamin Bourigeaud a découvert un championnat méconnu en Europe, mais en pleine structuration : la Qatar Stars League. "C’était une première pour moi parce que j’avais jamais quitté la France, donc c’était une première découverte de l’étranger dans un championnat où la culture est totalement différente de ce que l’on peut connaître en Europe", confie le milieu de terrain à Foot Mercato. Une acclimatation rendue difficile par les fortes chaleurs, mais adoucie par des infrastructures à la hauteur : "On a joué dans les stades climatisés, dans les stades de la Coupe du monde donc forcément, c’était beaucoup plus facile pour moi de m’adapter."


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Le choix d’un projet ambitieux

Alors qu’il restait un cadre de la Ligue 1 à Rennes, pourquoi avoir opté pour ce virage inattendu ? Bourigeaud assume : "J’avais passé la barre des 30 ans. [...] Les grands clubs aujourd’hui préfèrent prendre des joueurs plus jeunes pour avoir une plus-value derrière. [...] Je n’avais pas envie de finir ma carrière en me disant : le seul regret, c’est de ne jamais avoir joué à l’étranger." Le projet d’Al Duhail, soutenu par Christophe Galtier, a su le convaincre. Il le dit clairement : "J’ai senti une forte envie de m’avoir dans leur effectif [...] L’ambition fait partie de moi." Au Qatar, il partage le vestiaire avec Marco Verratti. Une rencontre qu’il savoure : "C’est une chance de pouvoir me retrouver au milieu avec un tel joueur. [...] C’est un joueur de très grande classe et c’est un être humain de grande classe aussi." Et même loin de la Ligue 1, Bourigeaud se fixe des standards élevés : "Je continue ma progression, parce que ma carrière n’est pas terminée. [...] Je veux me donner l’opportunité de rester en forme et surtout de rester performant."

S’il est désormais expatrié, Bourigeaud reste un fidèle suiveur de la Ligue 1 : " Je suis quasiment tout le temps, j’ai dû rater deux ou trois matchs du Stade Rennais. [...] Je reste fortement attaché." Il a vu de loin les turbulences rennaises, entre changement de coachs et déséquilibres sportifs : "Ça faisait mal de voir mon club en train de souffrir à ce point-là." Mais ce sont surtout les arrivées de Quentin Merlin et Valentin Rongier — deux anciens de Nantes — qui l’ont interpellé : "J’ai été étonné du recrutement de Valentin Rongier et Quentin Merlin. Sur le papier, ça reste deux bons joueurs de foot. [...] Mais moi, je n’en serais pas capable. Je ne serais pas capable d’aller dans un club rival." Il reconnaît néanmoins que la performance peut inverser la tendance : " À partir du moment où le joueur sera performant, les supporters aussi mettront un peu d’eau dans leur vin".

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