Stade rennais - Reims : Un SRFC récompensé, mais toujours aussi limité | OneFootball

En supériorité numérique toute la rencontre, le Stade rennais a montré toutes ses limites malgré une victoire (1-0) acquise sur le plus petit des scores. Lorsque Monsieur (…)

En supériorité numérique toute la rencontre, le Stade rennais a montré toutes ses limites malgré une victoire (1-0) acquise sur le plus petit des scores.

Lorsque Monsieur Bollengier excluait Amadou Koné au bout de 5 minutes de jeu seulement, puis qu’Arnaud Kalimuendo transformait un penalty 5 minutes plus tard, nombreux ont été les spectateurs du Roazhon Park à s’attendre à une soirée riche en buts pour le Stade rennais. Il n’en fut rien. À 11 contre 10 pendant 80 minutes, puis même à 11 contre 9 pendant les dernières minutes, le SRFC n’a pas pu bonifier sa supériorité numérique comme Lille face à lui cinq jours plus tôt.

Avec 26 tirs mais seulement 5 cadrés, et peu de réelles occasions, Rennes a terminé à 2,18xG, bien trop peu au vu la situation dans laquelle se trouvait le club breton. Une victoire poussive symbolisée par des sifflets entendus pendant la rencontre, et bien audibles au coup de sifflet final. « On est conscients qu’on a encore des choses à améliorer mais pour être honnête, je n’ai pas trop compris qu’on se fasse siffler à la mi-temps et à la fin du match », confiait Adrien Truffert. « Mais on peut comprendre car on a encore du travail. Mais il ne faut pas qu’on oublie d’où l’on vient. On était dans une situation beaucoup plus critique que celle où on est. Ils nous ont quand même soutenu pendant le match, mais après une victoire c’est toujours décevant d’avoir des sifflets ».

Car la question se pose : en l’état, ce Stade rennais est-il capable de beaucoup mieux que ce qu’il a montré ? Avec un effectif complètement remodelé, il a pris 9 points sur 12 pour le moment avec Habib Beye, le coach disant comprendre le public, mais préférant pour le moment tirer sa « satisfaction du résultat ». Dans une situation toujours peu rassurante à ce stade de la saison, Rennes a peiné mais s’est imposé face à un concurrent direct du bas de tableau.

« Aujourd’hui c’est ce dont on a besoin. Des points. On doit monter au classement, c’est le plus important. On retient les points, on est sur une bonne lancée », continuait Ismaël Koné, lui aussi déçu des sifflets en fin de match. Le milieu de terrain a souligné le manque de justesse « dans la dernière passe, les tirs, et surtout dans la créativité », et c’est en cela que Rennes a pêché vendredi soir, en l’absence de Ludovic Blas, et avec une armada offensive peu efficiente à l’image d’Al-Tamari.

Il est établi qu’une équipe en supériorité numérique pendant toute la rencontre puisse et doive s’imposer un peu plus lourdement qu’avec un but, sur penalty qui plus est. Mais au vu de l’état de ce SRFC il y a encore moins d’un mois, il peut se contenter pour le moment de cette récompense. En attendant de se heurter une nouvelle fois à des limites de plus en plus visibles.