Stéphane Delpeyrat : “Je suis très triste de l’abandon de la section féminine, c’est une honte. La fermeture du centre de formation est un déchirement” | OneFootball

« Si la Métropole peut se permettre de repousser encore une fois le versement des loyers du stade ? Oui, après, pour le bien-être c’est plus dur, parce que je suis supporter des Girondins, et ça devient compliqué… Mais sinon, nous, on n’a pas de lien particulier avec les Girondins de Bordeaux, parce que la Métropole n’a pas de compétences sportives. On ne subventionne pas le club, ni d’autres d’ailleurs. Simplement, on est lié par le PPP qui avait été signé par Alain Juppé, SBA, et les Girondins. Et donc les Girondins nous devaient un loyer annuel qui équilibrait les comptes. Nous, ce qu’on souhaite, c’est qu’il y ait une vraie stratégie pour ce club, et qu’on arrête cette godille, on ne sait pas très bien, on a l’impression que c’est un bouchon sur l’Océan… On attend chaque décision, chaque passage au Tribunal, chaque passage devant la DNCG… Je suis très triste de l’abandon de la section féminine, qui est vraiment une honte. Là, il y avait les moyens de conserver un club de haut niveau. La fermeture du centre de formation est un déchirement, et j’ai beaucoup de jeunes filles notamment à Saint-Médard qui intégraient le centre de formation… Tout ça est triste. Ce qu’il faudrait maintenant, c’est qu’on ait enfin une stratégie et qu’on arrête de nous promener. La dette, on ne l’abandonne pas, on compte bien la récupérer. Vous savez, le football, ça va très vite, je me souviens de la vente de Malcom à presque 60 millions d’euros (41 millions d’euros, ndlr) au Barça. Si le club retrouve le haut niveau, ça peut revenir, mais encore faut-il qu’il s’en donne les moyens ».

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