Strasbourg – OM : Gouiri dans le dur, la réponse cash de De Zerbi | OneFootball

Alors que l'OM a réussi à reporter une victoire importante sur la pelouse de Strasbourg, un certain Amine Gouiri, en revanche, n'a pas franchement brillé...

À la Meinau, l’OM a signé ce vendredi soir une troisième victoire consécutive en Ligue 1 en s’imposant 2-1 face à Strasbourg. Suspendu et contraint de suivre la rencontre depuis les tribunes, Roberto De Zerbi n’a pas caché sa satisfaction. « Je suis vraiment très, très heureux. Les entrées en jeu d’Aubameyang, Emerson, Greenwood, Vaz et Pavard ont changé le match », a-t-il expliqué devant la presse, insistant sur l’impact du banc, décisif dans ce succès arraché en fin de rencontre.

Car tout n’a pas été simple pour l’OM. Strasbourg, jeune équipe mais « très forte, avec une identité claire et beaucoup de courage », a démarré pied au plancher. Amine Gouiri a eu plusieurs opportunités en première période, sans parvenir à concrétiser. Un manque d’efficacité qui a pesé, d’autant que les Alsaciens ont ouvert le score peu après la pause. « On leur a fait un cadeau », a reconnu De Zerbi.

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Aucun problème Gouiri selon De Zerbi

Le tournant est venu avec l’entrée des cadres. Aubameyang, laissé sur le banc au coup d’envoi, a trouvé la faille et rappelé qu’il restait une arme offensive majeure. De quoi relancer le débat sur la hiérarchie en attaque ? Le coach italien a coupé court. « Il n’y a pas de problème. La concurrence est positive. J’essaie de faire des choix en fonction des conditions physiques et de la physionomie du match. Je suis content des deux (Gouiri et Aubameyang), de Robinio (Vaz) aussi. » Une manière d’éteindre toute polémique et de protéger Gouiri, en manque de réussite mais jugé précieux dans le dispositif.

Au-delà du cas individuel, De Zerbi a rappelé que ce succès avait surtout mis en valeur l’esprit collectif. « Ce soir, c’est une victoire du club. Les remplaçants ont changé l’équilibre de la rencontre et permis de remporter le match. » Un discours fédérateur, au moment où l’OM s’apprête à vivre une semaine charnière avec ses débuts européens au Vélodrome.

Enfin, l’entraîneur a tenu à tempérer l’euphorie née de cette belle série. « Août n’est jamais loin, vous le savez mieux que moi. À Marseille, il peut toujours se passer quelque chose. Il faut rester attentif, humble, les pieds sur terre. » Même message sur la notion de « grande équipe ». « Non, ce n’est pas le résultat qui change les choses. Ce n’était pas un match en claquettes. Nous étions présents dans les têtes à chaque instant. »

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