Sylvain Gibert : "On monte en puissance" | OneFootball

Le point sur la préparation

On monte progressivement en puissance. On a commencé la préparation avec un groupe hyper jeune et plus élargi que sur les saisons précédentes. Puis, de semaine en semaine, on a affiné le groupe. On travaille beaucoup en relation avec ce qui est mis en place par le staff pro. Ça demande un temps d’adaptation mais, après un mois, il y a de quoi être satisfait. Dans la compréhension et dans l’application, les joueurs répondent de mieux en mieux à ce qu’on leur demande.

Les premiers tests

La première rencontre (2-2), face à Blois (N2) nous a servis à donner du temps de jeu à tous les joueurs mobilisés depuis la reprise. Contre Auxerre, on a livré une bonne copie, avec plus d’intensité, plus de ballons récupérés. Je trouve assez logique qu’on se soit imposés (1-4) même si ce n’était que le premier match pour cet adversaire. Ensuite, je trouve que ce n’est pas anodin qu’on ait gagné contre Andrézieux (1-2), une équipe de N2 qui jouait déjà son troisième match de préparation. Ça montre qu’on maîtrise de mieux en mieux le plan de jeu, qu’on a plus de contrôle et de situations à la récupération du ballon. En termes de résultats, ce mois premier se passe bien mais il ne faut pas s’emballer. Il reste encore beaucoup de travail mais j’apprécie l’état d’esprit du groupe, sa volonté d’appliquer les consignes.

Le Tournoi Européen U21 de Ploufragan

Ce tournoi permet de se confronter à ce qui se fait de mieux, que ce soit à d’autres centres de formation ou à des clubs étrangers comme Hambourg qui est dans notre poule. On va continuer à mettre application notre plan de jeu, à monter en puissance. On va avoir un enchainement de trois rencontres en deux jours avec 2 matches demain ce vendredi et, un dernier, samedi. Même avec un groupe de 18 joueurs, certains vont enchaîner les matches, ça va nous aider à les remplir physiquement. On a hâte de voir comment on se situe face à des centres de formation réputés, face à des groupes comme celui du PSG ou des clubs étrangers qui peuvent avoir une approche différente.

On ne s’attendait pas forcément à intégrer une poule géographique différente mais, personnellement, je trouve que c’est une bonne chose. Ça faisait quatre ou cinq saisons qu’on jouait très souvent les mêmes adversaires, qu’on se retrouvait dans une poule très relevée avec des contextes pas forcément évidents. Alors même si on va voyager un peu plus cette saison, on va affronter d’autres équipes, d’autres styles de jeu, ça sera intéressant.