Tchouaméni : "Avoir été hué au Bernabéu a été un moment important de ma carrière" | OneFootball

Absent du rassemblement de l'Équipe de France en raison d'une blessure, Aurélien Tchouaméni a accordé un entretien au journal L'Équipe.

Blessé avant la trêve, Aurélien Tchouaméni n'a pas pu être sélectionné par Didier Deschamps durant cette dernière trêve de l'année et il manquera, a priori, au moins le match de ce week-end avec le Real Madrid contre Elche. Son retour est espéré pour l'Olympiacos, en Ligue des Champions.

En pleine récupération, le Français a accordé un entretien dans le quotidien l'Équipe durant lequel il a notamment évoqué ses relations avec Xabi Alonso et comment le technicien l'aide à progresser. "Nous avons eu une réunion ensemble dès le premier jour. Il m'a montré des vidéos en insistant sur le positionnement, ce que je pouvais améliorer et ce sur quoi je pouvais m'appuyer", a souligné Tchouaméni.

"Positionnement, jeu avec et sans ballon, je sens que je me suis déjà amélioré dans certains domaines", a poursuivi l'un des hommes forts de Xabi Alonso, l'un des hommes forts tout court de la maison blanche sur l'année 2025. Une régularité qu'il a trouvé après avoir plus ou moins touché le fond et avoir reçu une bronca du Bernabeu. Un jour dont il se souvient bien.

'D’abord, il faut se rappeler qu’au Clásico précédent, j’ai joué en défense centrale, pas à mon poste habituel. Quand je suis sorti, je savais que je n’avais pas été bon. Très vite, j’ai eu l’impression d’être vu comme l’un des coupables. La veille du match contre le Celta, je me suis dit : « On verra demain au Bernabéu ». Pendant l’échauffement, rien ne s’est passé. Le match commence, je joue au milieu de terrain, mon poste habituel. Je me sentais assez confiant. Au coup d’envoi, je reçois le ballon… et les sifflets ont commencé", se souvient-il.

À la télé, on ne le voyait pas, mais dans ma tête je me suis dit : « C’est pour moi ? » Puis Lucas Vázquez s’est fait siffler aussi. Je me suis dit : « OK, c’est Lucas et moi ». J’ai eu le ballon trois ou quatre fois et à chaque fois, des sifflets. À ce moment-là, j’avais deux options : soit se renfermer, soit jouer son jeu et, en faisant des bonnes choses, les sifflets disparaîtront. Ce jour-là, j’ai fait un excellent match", a-t-il poursuivi.

"Avec le recul, je suis sûr que le fait d’avoir été hué au Bernabéu a été un moment important de ma carrière, qui m’a permis de franchir un cap", a ajouté Tchouaméni en conclusion de cet épisode.

Ensuite, il a également évoqué les critiques à son encontre. "Lorsque le Real Madrid m'a signé, c'était pour jouer comme Tchouaméni, pas pour être un joueur créatif en plus d'un milieu de terrain défensif. Dans l'équipe, tout le monde connaît son rôle et fait sa part pour gagner les matchs. Si vous commencez à changer votre jeu en fonction des opinions des autres, vous vous perdez. Finalement, ce qui compte, c'est où vous avez joué, combien de temps vous y avez joué et combien de titres vous avez gagnés."

Enfin, il l'assure : "Même si j'ai déjà tout gagné avec le Real, j'ai toujours cette faim de victoire et je veux remporter encore plus de Ligas et de Ligues des Champions."