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·18 de noviembre de 2024

"300 millions d’euros générés, c’est un centre de formation d’élite"

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Sur Radio Marca, les intervenants de la Tribu ont débattu des centres de formation du Real Madrid et du Barça.

José Luis Sánchez, Ricardo Sierra, Emilio Pérez de Rozas, Antonio Sanz et Emilio Contreras ont animé le talk-show de ce lundi à La Tribu, sous la houlette de Raúl Varela.


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Au centre des débats, les utilisations contrastées des joueurs des centres de formation de deux grands clubs espagnols. Là ou le FC Barcelone s’appuie avec succès sur la Masia, le club madrilène lui a beaucoup plus de mal à faire confiance à ses canteranos, et ce malgré les nombreuses possibilités de le faire.

Emilio Contreras : "Le débat est de savoir à quoi sert le centre de formation, si l'on veut alimenter l'équipe première, car cela devrait être l'objectif numéro un. Dans le cas du Real Madrid, cela n'a pas été le cas au cours des dix dernières années, depuis qu’en sont sortis Carvajal, Lucas Vázquez ou Nacho Fernández. Mais au cours de cette décennie, le centre a généré 300 millions d'euros en transferts."

Ricardo Sierra : "En fin de compte, ce qui prime c'est l'objectif que vous vous fixez en tant que cantera. Si Madrid se fixe comme objectif de nourrir le football d'élite avec des joueurs, et de façon ponctuelle en faire monter certains en équipe première, c'est aussi rentable."

José Luis Sánchez : "Pour moi, le meilleur centre de formation est celui qui répond aux attentes du club. Si vous obtenez 300 millions d'euros pour des joueurs que vous avez élevés et formés à la Cantera du Real, c'est un centre de formation d'élite. Parce que l'élite, c'est d'atteindre la première division."

Emilio Pérez de Rozas : "Il est aussi important d'avoir un centre de formation que d'avoir un entraîneur qui ose l'utiliser. Sauf qu'il semblerait que Carlo Ancelotti ne croit pas trop au système de formation."

Antonio Sanz : "Les clubs travaillent avec le centre de formation, le plus difficile est d'ouvrir la porte. Celui qui est bon réussira à se montrer. Simeone, par exemple, n'est pas un entraîneur qui mise sur le système de formation, mais Barrios est monté et il est là. Si Ancelotti trouve un joueur qui brille, il le fera monter."

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