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·4 de julio de 2025

A quoi doit s'attendre l'OL face à la commission d'appel de la DNCG ?

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La semaine prochaine, l'OL devra convaincre la commission d'appel de la DNCG de lever la sanction prononcée le 24 juin. Un organisme lié à la FFF, et pas à la LFP.

Repartir d'une feuille blanche, ou presque. Depuis le 24 juin, l'OL est sur le pied de guerre, avec la volonté d'inverser le cours des choses. Voilà un peu plus de 10 jours qu'une rétrogradation administrative a été requise contre lui par la Direction nationale de contrôle de gestion. Exprimant très vite son incompréhension quant à cette décision, la formation rhodanienne a tout de suite voulu faire appel.

Elle a dû patienter, car elle n'a reçu la décision motivée qu'en début de semaine. Mais à présent, elle a les cartes en main, et sait ce qu'on attend d'elle. La prochaine échéance importante devrait ainsi avoir lieu le jeudi 10 juillet, face à la commission d'appel de la DNCG. Un rendez-vous crucial préparé par Michele Kang (présidente), Michael Gerlinger (directeur général) et leurs équipes.


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Autre direction, autre interlocuteur

Exit John Textor, qui a démissionné de ses postes à l'Olympique lyonnais suite au fiasco du 24 juin. Reste maintenant aux nouveaux dirigeants à trouver le ou les moyens de rétablir la situation. "Avoir une autre direction qui montre un nouveau budget prévisionnel, cela peut être intéressant", nous glisse un interlocuteur bien au fait de ce genre de dossier. Une table rase, ou quasiment, de ce qui n'a pas marché, le tout avant de se retrouver devant un organisme indépendant du gendarme financier de la Ligue.

Contrairement au premier comité, la commission d'appel est rattachée à la Fédération, dont elle dépend. Ce qui implique de nouveaux membres siégeant à ce bureau. En revanche, il faut remplir plus ou moins les mêmes documents, tout en apportant des compléments d'informations pour rassurer le garde-fou. L'OL "ne sera pas tenu de présenter les mêmes pièces, il peut apporter de nouveau, justifiant par exemple des apports", nous explique cette même source.

La commission d'appel a "une autre vision" que la DNCG

La question sera donc de savoir si l'Olympique lyonnais peut convaincre avec de nouvelles données. Au vu des antécédents, il a autant de chances d'y parvenir que d'échouer. "Cela dépend du cas de figure, il n'y a pas de grande règle générale. J'ai vu les deux cas, puisque les clubs peuvent arriver avec un dossier plus complet. Ce qui est intéressant, c'est que la commission d'appel n'a pas les mêmes relations que la DNCG avec les dirigeants, ajoute notre témoin. Elle a une autre vision."

En revanche, il faut bien avoir à l'esprit qu'elle a les coudées franches pour son jugement. Elle peut complètement changer la première décision en annulant la punition ou en l'adoucissant. Elle a également les moyens de la durcir. Elle peut aller plus loin et exclure les septuples champions de France (2002-2008) de tous les championnats professionnels.

Troisième recours possible, le CNOSF

On ajoutera que si la commission confirme la descente, l'OL peut saisir la conciliation du CNOSF, comme il l'avait fait pour la suspension de Paulo Fonseca. Le Comité national olympique et sportif français, en deuxième recours, propose un équilibrage entre les deux positions, celle de l'instance et celle du dernier sixième de Ligue 1. Mais les Rhodaniens feraient bien de ne pas en arriver là en réussissant leur passage en appel.

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