Adrien Thomasson : « On s’est dit que de toute façon pour aller au bout, il fallait jouer Paris » | OneFootball

Le champion en titre pour commencer. Le Racing Club de Lens va faire ses débuts en Coupe de France dimanche. C’est le Paris Saint-Germain qui se rendra au Stade Bollaert. Un gros morceau pour débuter le tournoi. Adrien Thomasson raconte.

Lensois.com : Adrien Thomasson, qu’est-ce qu’elle représente cette compétition ? C’est une compétition très prestigieuse, sans doute la plus prestigieuse en France. On sait que c’est un trophée qui n’a jamais été remporté par le club, donc l’objectif est trouvé naturellement. Chaque saison, on essaie de faire le meilleur parcours possible, d’aller au bout. C’est l’objectif, et ce sera encore le cas cette saison.

Paris, dès le début, ce n’est quand même pas un cadeau… C’est vrai que le tirage au sort a été ce qu’il est. Après, on joue le PSG, qui est premier en championnat, qui a beaucoup de points d’avance, qui survole pour l’instant, qui est invaincu tout simplement sur la scène nationale. Après, on s’est dit que de toute façon, pour aller au bout, il fallait les jouer, que ce soit en 32e de finale ou en demi-finale. Pour nous, ça ne change rien. On a l’avantage quand même, et ce n’est pas neutre, de les recevoir. On sait qu’à Bollaert, dimanche soir, dans un stade qui sera encore à guichet fermé, ça va vraiment être un bon match à jouer. En tant que joueur, ce sont vraiment des matchs qui sont bien à préparer. La motivation, je dirais qu’elle est plutôt simple dans ces moments-là. À nous de faire un gros match parce que, bien évidemment, on sait que ça va être un gros challenge.

«Emmener le public avec nous»

Vous disiez que la Coupe de France était un objectif. Il va falloir faire une grosse performance pour battre ce Paris Saint-Germain, non ? Honnêtement, on sait que c’est un très gros morceau. Sans doute le plus gros en France. Mais de là à ce qu’il nous fasse peur, non. Parce que sinon, on ne joue pas le match, tout simplement. Mais on sait qu’il faudra être quasiment parfait, défensivement, offensivement, dans l’efficacité dans les deux surfaces, pour pouvoir les bousculer et pourquoi pas les battre. Après, ça reste un match de Coupe. On sait très bien qu’à la fin des 90 minutes, il y a une séance de tirs au but. Il peut se passer plein de choses. Donc à nous d’emmener le public avec nous, de mettre beaucoup d’intensité. Et puis après, on verra. Mais tout donner, ne pas calculer.

À quel point le match que vous avez joué au Parc il y a peu de temps peut vous servir dans l’approche de celui-là ? Je pense qu’il y a pas mal de choses à tirer de ce match-là. On était tombés sur une très bonne équipe. Je pense qu’on aurait pu et dû mieux faire ce jour-là. On est en train d’analyser avec le staff ce qu’on peut améliorer. Si on veut les battre et se qualifier pour le prochain tour, il faudra être meilleur que lors du match qu’on a disputé au Parc des Princes. Tout simplement, bien regarder, bien analyser et bien se préparer.