Ajaccio : "Je me suis retiré parce que j'ai vu des choses que je n'ai pas aimées", Baqué Roig claque la porte | OneFootball

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·24 de julio de 2025

Ajaccio : "Je me suis retiré parce que j'ai vu des choses que je n'ai pas aimées", Baqué Roig claque la porte

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Alors qu’il devait sauver le club, le repreneur annoncé jette l’éponge. En cause : des désaccords profonds avec la direction et une dette bien plus élevée que prévu.

C’était attendu, c’est désormais officiel. Arnau Baqué Roig ne rachètera pas l’AC Ajaccio. L’avocat catalan, pressenti depuis mai pour reprendre le club rétrogradé en National, a annoncé son retrait définitif ce mercredi. Il renonce à toute entrée au capital, y compris pour l’euro symbolique. Dans un entretien à France Bleu, il explique longuement les raisons de cette rupture. L’Espagnol ne cache pas sa déception. S’il assure avoir présenté une garantie notariale de 20 millions d’euros, cette dernière n’a jamais été prise en compte par la DNCG. "Je me suis retiré parce que ces deux dernières semaines, j’ai vu des choses que je n’ai pas aimées", déplore-t-il. Il évoque notamment un changement de stratégie décidé par la direction le 8 juillet, sans concertation. "J’ai senti que j’étais écarté, que je ne faisais plus partie du projet. Ils ne me parlent plus depuis une semaine."


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Une dette plus lourde que prévu

Ce retrait est aussi motivé par un manque de confiance réciproque. "J’ai entendu des choses qui m’ont fait mal, comme le fait que je n’étais personne au sein de l’ACA." Il affirme même ne pas avoir été invité à la conférence de presse du 16 juillet. "À ce moment-là, j’ai compris qu’ils ne me voulaient plus." Initialement engagé sur un projet autour d’une dette de 6 millions d’euros, Baqué Roig a découvert au fil des semaines un gouffre financier bien plus profond. "Lors de la conférence de presse en mai, les dirigeants ont reconnu une dette entre 9 et 10 millions d’euros. La semaine dernière, elle était montée à 13 millions."

Conséquence : son engagement personnel aurait dû tripler, voire quadrupler. "Je suis venu pour un problème d’un certain niveau, et je me retrouve avec une situation trois fois plus grosse." Selon lui, la transparence a manqué tout au long du processus. "Je ne peux pas continuer à m’engager dans un projet où les bases minimales de confiance ne sont pas réunies", tranche-t-il. S’il se dit "profondément dévasté", il assure ne pas vouloir pointer du doigt. "J’espère que l’ACA saura surmonter ce moment critique et que son histoire centenaire continuera".

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