Amiens SC : Considérant le départ d’Ikia Dimi comme « une perte », Omar Daf insiste sur la nécessité « de ne pas s’affaiblir » | OneFootball

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·15 de enero de 2025

Amiens SC : Considérant le départ d’Ikia Dimi comme « une perte », Omar Daf insiste sur la nécessité « de ne pas s’affaiblir »

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A défaut de renforts, qu’il appelle de ses voeux depuis un bon moment, Omar Daf a perdu un élément supplémentaire avec le prêt controversé d’Yvan Ikia Dimi à Bordeaux. L’entraîneur de l’Amiens SC espère que ce mouvement sera compensé par un renfort. Sans en avoir néanmoins la certitude. Entretien.

Quelle est votre réaction au départ d’Yvan Ikia Dimi ?

Pour le groupe, c’est une perte. On a un groupe très jeune. C’est un garçon qui travaille avec nous depuis un an et demi maintenant. C’est dommage. Dans ce genre de situation, il faut continuer à se battre pour gagner une place dans le groupe. Il y a de la concurrence, certes. Des garçons progressent. Yvan (Ikia Dimi) a aussi été blessé pendant trois mois, raison pour laquelle il n’a pas eu beaucoup de temps de jeu. C’est son choix.


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Son cas démontre la difficulté pour les jeunes joueurs de tenir le choc sur la durée…

Oui, c’est sûr. Il faut être patient et travailler, qui plus est quand on est blessé pendant trois mois et que le groupe avance. Il est en retard par rapport à certains, mais il faut savoir s’accrocher et travailler. Il a eu l’opportunité de jouer en Coupe de France et il est rentré quelques fois (2) en Coupe de France. Il a pris cette option et on va continuer à travailler avec les garçons investis à 100% dans le projet du club.

Même les équipes qui sont très bien placées pour jouer l’accession continuent de se renforcer.

Durant ce mois de janvier, chaque départ doit en principe être compensé par une recrue. Avez-vous bon espoir de voir un attaquant arriver ?

J’attends. On a besoin de forces supplémentaires, on le sait. On l’a identifié. On est dans une période de mercato durant laquelle des renforts expérimentés nous permettraient d’être plus solides.

Quand vous voyez des clubs comme Rodez et Dunkerque recruter des éléments qui connaissent bien la Ligue 2, êtes-vous un peu envieux ?

Envieux, non. Chaque club fait avec ses problématiques. On se rend compte que le championnat est difficile et que même les équipes qui sont très bien placées pour jouer l’accession continuent de se renforcer. D’où la nécessité de ne pas s’affaiblir.

Propos recueillis par Romain PECHON

Crédits photo : Dave Winter/FEP/Icon Sport

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