Antoine Kombouaré : « J’aime bien cette équipe de Lens » | OneFootball

Sur le banc de Nantes, Antoine Kombouaré reviendra sur une pelouse de Bollaert qu’il connait et apprécie tout particulièrement, ce samedi (11e journée de Ligue 1, 19h, à suivre en direct sur Lensois.com et diffusé en intégralité sur DAZN). Même s’il aurait aimé retrouver le RC Lens dans d’autres circonstances.

En effet, son équipe se porte mal. Sans langue de bois, il n’a pas hésité à dire ses vérités en conférence de presse : le FC Nantes, 14e, doit se mettre dans la tête qu’il joue le maintien. Il lance : « On aborde ce match avec l’idée qu’aujourd’hui on est en difficulté. Il faut se mettre dans la tête qu’aujourd’hui, il faut changer le logiciel : on joue le maintien. Je n’ai pas parlé de ça jusqu’ici, mais il ne faut pas se mentir. On a le sentiment qu’on a tenu tête à l’OM, mais tu perds (1-2). Il faut être beaucoup plus réaliste. Il faut engager des matches où tu es dans le combat pour aller chercher un point. Les points sont capitaux aujourd’hui. Il faut jouer pour gagner des points. »

« A Bollaert, ils ont étouffé des adversaires de qualité »

Le technicien a aussi été amené à évoquer le RC Lens. Entraîneur des Sang et Or de 2013 à 2016, il sait que son équipe devra se montrer présente dans le combat, après avoir vu le Racing mettre en difficulté des gros clients à Bollaert, sans toutefois être suffisamment payé en retour. Il commente : « J’aime bien cette équipe de Lens. J’ai vu les matches à Bollaert contre Brest, Nice, Lyon et le dernier contre Lille où ils perdent. Vous voyez les premières périodes de ces rencontres, face à des adversaires de qualité… ils les étouffent. Ils jouent les coups à fond, à l’image de Medina, un défenseur central qui peut se retrouver dans la surface de réparation. Ce sont des équipes engagées dans tout ce qu’elles font, qui sont agressives, sans retenue. Il y a des créations d’espace dans leur jeu. Même Thomasson, il est numéro 6, mais il est capable de se retrouver à déborder et centrer en tant qu’ailier droit. Il y a des joueurs forts sur le plan physique, qui proposent un défi athlétique qu’il faut être capable de relever, mais ils sont aussi poussés par de fervents supporters qui sont derrière pendant 90 minutes. J’ai passé 3 années exceptionnelles là-bas et c’est vrai que c’est un plus. »

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