Olympique-et-Lyonnais
·9 de noviembre de 2025
Après avoir tenu, l'OL craque dans les derniers instants contre le PSG

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·9 de noviembre de 2025

L’OL a beau avoir perdu de sa superbe, un match contre le PSG reste toujours une soirée à part entière dans une saison. Les supporters lyonnais l’avaient bien compris ce dimanche soir puisque le Parc OL affichait complet. Seulement, cette affiche de la 12e journée se retrouvait amputée de quelques étoiles. Sulc et Tolisso côté lyonnais, en plus de Fofana. Hakimi, Dembélé, Nuno Mendes et Doué chez les champions de France. Alors forcément, un PSG amoindri donnait logiquement des idées à l’environnement lyonnais. Après deux nuls contre le Paris FC et Brest, une victoire face au leader aurait fait le plus grand bien. Il aurait pu y avoir un point qui aurait fait aussi grand bien, mais l'OL s'est incliné dans les dernières secondes contre le PSG (2-3). Rageant, frustrant...
Pour ce rendez-vous, Paulo Fonseca devait donc faire sans Pavel Sulc, touché contre le Real Betis, et avec un Corentin Tolisso amoindri et de ce fait laissé sur le banc. Avec ces absences, l’entraîneur portugais a malgré tout voulu rester sur sa ligne de conduite lors des chocs. Pas d’attaquant de pointe de métier et une surprise du chef avec Rachid Ghezzal comme faux numéro 9. On ne dira pas que l’expérience a été réussie puisque l’Algérien a erré comme une âme en peine sur la pelouse décinoise. Néanmoins dans l’animation voulue par Fonseca, l’OL a plutôt bien tenu même si le PSG a logiquement eu la possession. Mais hormis une tête non cadrée de Pacho à la 18e minute, pas grand chose à noter. Il a fallu attendre l’approche de la demi-heure de jeu pour que tout s’emballe.
Même amoindrie, la formation parisienne reste pleine de qualité et la vista de Vitinha a encore fait des ravages. En lançant parfaitement Zaire-Emery dans le dos de Tagliafico, le capitaine du PSG a mis sur orbite son équipe. La frappe tout en puissance et en angle fermé de l’international français a fini de faire le reste pour l’ouverture du score (0-1, 26e). Ce but aurait pu mettre la tête sous l’eau aux coéquipiers de Moussa Niakhaté. Il n’en a rien été. Si un penalty pour une main aurait pu être sifflé, l’OL est revenu au score par le jeu. Une longue ouverture du Sénégalais a envoyé Moreira dans un face-à-face avec Chevalier. Malgré le retour de Zaire-Emery, le Portugais a parfaitement fixé le portier pour égaliser (1-1, 30e). Le momentum allait-il devenir lyonnais ? Cela aurait pu si un laxisme de Tessmann couplé à une erreur d’arbitrage de M. Bastien n’avaient pas remis le PSG devant grâce à Kvara (1-2, 34e).
Mais, cette équipe lyonnaise, certes limitée par moment, a du caractère et un poteau de Tagliafico (42e) a fait frissonner le Parc OL. Dans cette partie, le retour des vestiaires a tourné à l’avantage des Rhodaniens. Dans une sorte de copié-collé du premier but, Maitland-Niles est parti à la limite du hors jeu et, sur une inspiration géniale, l’Anglais a lobé Chevalier à 26m. Une égalisation qui a fait chavirer le Parc OL, qui a signé un record d’affluence. La main ferme de Greif sur une frappe enroulée de Lee a maintenu le bateau à flot.
Luis Enrique a voulu apporter du sang frais, mais le collectif lyonnais a tenu, bien aidé par l’entrée de Corentin Tolisso à un quart d’heure de la fin. Plutôt que de chercher à conserver le score, l'OL a poussé pour chercher le troisième. En vain. L'exclusion de Tagliafico à deux minutes de la fin a ajouté un stress supplémentaire et il n'a fallu que quelques secondes en infériorité numérique pour le PSG ne prenne l'avantage sur une tête de Joao Neves sur corner... Terrible pour l'OL.









































